Mokri, Mouloud Hamrouche, Ait Yala

ces “candidats” approchés par “la bande des 4 généraux”



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Dans la compétition qui secoue le pouvoir algérien confronté à la succession du président Bouteflika, les réseaux du général Toufik, qui fut le puissant patron de l’ex DRS (services spéciaux algériens), sont encore très actifs, sinon influents.

Du coté de la présidence algérienne qui est parvenue en 2015 à pousser vers la sortie le puissant patron de l’ex DRS (services algériens), le général Toufik, on s’inquiète de l’influence que ce dernier exercerait encore en vue d’imposer son candidat aux Présidentielles. Lequel semble bien être l’actuel Premier ministre, Ahmed Ouyahia.

« La bande des quatre »

Dans le collimateur des proches du président Bouteflika, se trouve “la bande des quatre”. A savoir, outre le général Toufik, le général Khaled Nezzar, ancien ministre de la Défense et un des « parrains » du système militaire lors de la décennie noire, Mohamed Touati, qui passa longtemps pour l’éminence grise de l’armée algérienne et le multi millionnaire Issad Rebrab. Les deux derniers sont kabyles, comme leur poulain, l’actuel Premier ministre- ce qui ne gâte rien.

Pour le compte de ces quatre conspirateurs, quelques seconds couteaux ont repris du service. Ainsi on découvre que le général à la retraite Ait Yala vient souvent en France pour prendre des contacts en vue d’une mobilisation future. Un autre gradé, le général Mourad, prend langue avec quelques dirigeants politiques, de préférence de deuxième rang. Ainsi le docteur Mokri, chef du MSP, une petite formation islamiste, et du cheikh Nahnah aujourd’hui décédé, a été approché.

Des leurres en pagaillle

Une candidature possible d’Ouyahia, qui affiche un soutien de façade à un cinquième mandat de Bouteflika, gênerait considérablement l’entrée en lice de Said Bouteflika, le frère du Président dont les ambitions présidentielles sont connues de tous. Pour autant, aucun des deux hommes n’a le feu vert de l’institution militaire qui se garde bien d’afficher ses préférences.

Citons aussi Mouloud Hamrouche, l’ancien Premier ministre réformateur de Chadli et éternel candidat à la candidature. « Je ne me présenterai pas, a-t-il déclaré, contre un candidat soutenu par l’armée ». Comprenons qu’il souhaiterait, mais sans grand espoir, être ce candidat là.

Le système algérien n’a pas son pareil pour multiplier les « leurres » à l’approche d’une élection présidentielle avant de sortir du chapeau à la dernière minute un candidat improbable.

En partenariat avec Mondafrique 


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