Nouveaux défis, nouvelle stratégie…



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Les assises nationales de l’agriculture s’ouvriront aujourd’hui, au Centre international des conférences d’Alger, avec la participation de l’ensemble des intervenants du monde agricole, qui devront valider et adopter une série de recommandations qui permettront «de mieux orienter les plans d’action sectoriels». Hier, lors d’une séance de clôture des ateliers ouverts pour la circonstance en mars dernier à travers plusieurs régions du pays, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a indiqué que les recommandations qui seront présentées aujourd’hui aux assises  sont issues des travaux tenus durant plus d’un mois par des ateliers ayant porté sur plusieurs thématiques liées au «foncier agricole, la ressource hydrique, la valorisation des produits agricoles et agroalimentaires, l’exportation des produits agricoles, le financement et les investissements agricoles et agroalimentaires, le développement rural et la promotion du patrimoine forestier, au développement de la pêche et l’aquaculture, la formation et l’innovation, ainsi que l’organisation professionnelle et interprofessionnelle». Selon le ministre, l’objectif principal recherché à travers cette rencontre est de «dégager les orientations devant servir à développer l’agriculture, la moderniser, la rendre concurrentielle et l’ériger comme moyen de garantir la sécurité alimentaire du pays». Il sera également question de revenir sur les principales préoccupations du secteur, notamment celles liées au foncier. Selon Abdelhamid Hamdani, directeur de l’organisation foncière et du patrimoine auprès du ministère de l’Agriculture et président de l’atelier consacré à la question foncière, les propositions retenues pour ce volet se rapportent à la question de la cession du droit de concession, à la propriété des terres agricoles et à la problématique des facilitations souhaitées par les opérateurs du secteur en matière d’accès au foncier agricole, dans le cadre des projets d’investissement exprimés par les détenteurs de capitaux. La rencontre d’aujourd’hui devra également déboucher sur un projet de dispositions législatives et réglementaires à même de protéger les terres agricoles «contre toutes les formes d’agression qu’elles subissent». Des mesures seront également proposées afin de venir à bout du phénomène de l’inexploitation de certaines terres agricoles, et ce, à travers la mise en application des dispositions de la loi qui considèrent que «la non-exploitation des terres est un abus de droit». «Notre SAU, qui est de 8,5 millions d’hectares, n’est pas optimisée convenablement. Nous devons impérativement régler les problèmes de l’abandon de certaines terres, de la rentabilité partielle observée, ainsi que celui des terres laissées en jachère et dont la surface globale est estimée à plus de 3 millions d’hectares», conclut M. Hamdani. Rappelons à ce propos que pas moins de 300 000 hectares non exploités ou carrément détournés de leur vocation ont été déjà récupérés par les services concernés, alors que des statistiques révèlent que sur les 830 600 hectares octroyés aux agriculteurs ou à des investisseurs, seulement 30 000 hectares ont été réhabilités.  


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