Il vend du vent



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Par Mrizek Sahraoui – Ni plus ni moins, la visite d’Emmanuel Macron aux Etats-Unis est un loupé venu s’ajouter aux nombreux autres qui ont émaillé sa première année de mandat. Les résultats, en effet, des discussions entre le chef de l’Etat français et son homologue américain sur les dossiers qui devaient être au menu de cette rencontre, laissent un goût amer pour Macron au vu des maigres avancées sur le dossier du nucléaire iranien et du flou qui entoure les perspectives de sortie de crise en Syrie notamment.

Beaucoup d’espoir a été fondé, côté français, sur les capacités du nouveau président à défendre les positions françaises, mais c’était sans compter sur l’entêtement d’un Donald Trump décidé à revenir systématiquement sur tous les engagements pris par son prédécesseur, Barack Obama.

Sur le nucléaire iranien, jusqu’à la veille de ce sommet, Emmanuel Macron affirmait ne pas disposer de plan B. Devant l’intransigeance du président américain aux yeux duquel l’accord de Vienne, signé en juillet 2015, est un «désastre» et une «honte», le président français a fait volte-face et parle désormais d’un nouvel accord «plus large» aux contours pour le moins flous. En réalité, une simple improvisation pour sauver la face.

D’autres problèmes de l’heure, pour certains complètement passés à la trappe, sont restés en suspens. Dans l’euphorie qui avait précédé cette visite d’Etat de Macron à Washington, il était question de trouver des solutions à la crise en Syrie, d’amener son hôte à revenir sur sa décision de quitter l’accord de Paris sur l’environnement prise dans la précipitation au lendemain de son investiture. Pas plus que des résultats concrets ne sont obtenus sur ce que devraient être les relations internationales après l’épisode des frappes contre la Syrie et l’empoisonnent de l’ancien espion Sergueï Skripal.

La question libyenne a été littéralement oubliée, même si la France porte une lourde responsabilité dans le chaos qui règne en Libye, pays qui plonge à nouveau dans l’incertitude à la suite de l’absence prolongée du chef militaire pourtant proche de la France, Khalifa Haftar.

Il était prévisible que les salamalecs allaient prendre le dessus sur les questions sérieuses, d’autant qu’Emmanuel Macron a habitué le monde à faire beaucoup de bruit – médiatique – sans réel impact. Il vend du vent. C’est tout.

M. S.


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