L’absence de l’éclairage public est devenue un scénario surtout à l’approche de la saison estivale, où plus de 20 millions d’estivants sont attendus dans les côtes oranaises. Malheureusement, la défaillance de l’éclairage public, l’un des ouvrages d'utilité publique des plus névralgiques qui bénéficie de peu d’intérêts des gestionnaires de la cité.
Il s'agit de l'éclairage public qui enregistre des pannes récurrentes dans la plupart des 03 communes que compte la daïra d’Ain El Turck. Dans la grande cité résidentielle du village de Cap Falcon, relevant du chef-lieu de la commune d’Ain El Turck , le réseau de l’éclairage public est défaillant et la ville est plongée dans le noir chaque nuit depuis l'année passée. Les grandes agglomérations de l’axe d’entrée de Bousfer plage et de Coralès , sont touchées en partie par cette défection au même titre qu'El Ançor , village agricole de Bousfer et Mers El Kebir au niveau de la cité de Lalla Khedidja . Au chef-lieu de la commune d’Ain El Turck , la situation est catastrophique et elle dure depuis maintenant plusieurs années. Mais aucune action n’a, jusqu’à l’heure actuelle, été entreprise pour y remédier. Dans la plupart des cas, ce sont des lampes grillées non rechangées, des courts-circuits non réparés ou encore des dégradations causées par le déchainement des éléments naturels durant l'hiver. Des disfonctionnements qui tardent à être pris en charge. Durant la décennie noire, l'éclairage public s’est taillé la part du lion en matière d'enveloppes financières afin de sécuriser les villes des attaques et agressions commises dans ces zones touristiques, lesquelles étaient perpétrées à la faveur de l’obscurité. Ce qui revient à dire que les ouvrages existent dans toutes les villes et villages. Il y a aussi ceux récemment réalisés dans le cadre de l’aménagement urbain comme c’est le cas au chef-lieu de la commune de Bousfer Plage. Toutefois, le bâclage a eu raison de ces ouvrages. Les autres réalisations, à travers la circonscription de Cap Falcon, de Trouville et de Hai Akid Abbès sont mal entretenues. Au demeurant, la défaillance de l’entretien de cet indispensable ouvrage est due au manque d’électriciens réquisitionnés en permanence dans les différentes communes. Abordé à ce sujet, un fervent élu dira qu'une opération d'entretien sera incessamment déclenchée. Mais connaissant les lourdeurs administratives, ces opérations risquent d'être devancées par le carême qui va intervenir durant la deuxième semaine du mois en cours. Le double événement du ramadhan et l'arrivée de la saison estivale verra les citoyens de la daïra reprendre avec les sorties nocturnes, ainsi, les commerces fermeront tard dans la nuit. Ce qui souligne l'importance de l'éclairage public qui devrait être remis en état de fonctionnement dans les plus brefs délais.