lybie

Mobilisation pour la restauration de l'autorité de l'Etat



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Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a réaffirmé que la solution politique basée sur le dialogue national et la réconciliation entre toutes les parties libyennes, loin du choix militaire, « demeurait le seul moyen pour la résolution de la crise » libyenne qui persiste depuis 2011, affirmant « la poursuite des efforts algériens avec les Libyens » pour parvenir aux consensus nécessaires à la solution politique, dans une allocution prononcée à l'ouverture, lundi dernier, des travaux de la réunion ministérielle tripartite (Algérie, Tunisie et Egypte).


Messahel a salué l'attachement des parties libyennes à la « solution politique » et à la « réconciliation nationale » comme moyen pour la résolution de la crise actuelle, ce qui requiert, dit-il, « la poursuite du soutien et de l'appui » aux Libyens en vue d'instaurer la stabilité et réaliser la transition politique loin du choix militaire et de l'ingérence étrangère. Poursuivant son intervention, Messahel s'est dit « satisfait » quant à la dynamique de réconciliation entre les différentes régions libyennes, notamment entre les frères à Misrata et à Zentan, qualifiant ces initiatives « d'événement majeur » en faveur de la réconciliation globale, réitérant la disponibilité de l'Algérie à « partager avec la Libye son expérience en matière de réconciliation nationale et de transition politique et institutionnelle ». La diplomatie algérienne s'est toujours efforcée de fédérer tous les Etats africains autour d'un projet, à savoir une négociation directe avec toutes les factions sans recourir à une intervention étrangère comme ce fut le cas en Syrie. Un discours de plus en plus séduisant pour les Libyens. Aux diverses factions libyennes, Messahel n'a cessé d'expliquer qu'il n'est pas trop tard pour que leur pays ne devienne pas une arène de combat où les grandes puissances règlent leurs comptes ». L'Algérie propose aux diverses forces libyennes « d'aller vers des institutions fortes, avec une armée et un gouvernement d'union nationale pour, notamment, combattre le terrorisme et le crime organisé ». A cette occasion, le chef de la diplomatie a affirmé que « la multitude d'initiatives pour la résolution de la crise libyenne « pourrait impacter le processus de règlement » et « approfondir les divisions internes », soulignant l'impératif attachement à « la solution politique basée sur le dialogue national et la réconciliation entre toutes les parties libyennes ».


Tout pour imposer l'autorité de l'Etat


Le chef de la diplomatie algérienne a relevé que « la persistance de la crise entrave les efforts consentis par le Conseil présidentiel du gouvernement d'union nationale de Libye visant la prise en charge des besoins du peuple libyen sur le plan socio-économique ». Messahel a affirmé que l'Algérie « est convaincue que l'unification des institutions nationales, y compris la formation d'une armée forte et des services de sécurité » peuvent « imposer l'autorité de l'Etat » et « faire face efficacement au terrorisme et au crime organisé ». De par sa position à équidistance entre toutes les parties libyennes, « l'Algérie n'a ménagé aucun effort pour communiquer avec les



frères libyens à tous les niveaux : politique, social et local en vue de réaliser les consensus nécessaires pour favoriser une solution politique », a ajouté le ministre des AE. Le communiqué final ayant sanctionné la réunion ministérielle tripartite (Algérie, Tunisie et Egypte) a également réitéré « la nécessité de la mise en œuvre du plan d'action onusien », soulignant que « tout retard dans la résolution de la crise ouvrira la voie à davantage d'escalade, de violence, de terrorisme et de conflits ». Les ministres ont salué « l'avancement réalisé » dans ce sens, appelant toutes les parties libyennes, dont celles influentes, à « davantage de concessions pour mettre l'intérêt national au-dessus de toute autre considération, et à réaliser le consensus national pour dépasser l'étape de transition ». Les trois ministres ont exhorté les parties libyennes à « assumer pleinement leur responsabilité et à poursuivre, de bonne foi, leur adhésion à la concrétisation de ce processus à travers la réalisation d'un consensus élargi conduisant à une réconciliation nationale globale », saluant, à ce propos, « les réconciliations instaurées au niveau local entre différents acteurs politiques et sociaux ».


Les ministres ont mis en avant également « l'importance de la contribution à l'accélération de ce processus et du contenu du plan d'action en faveur de la Libye », mettant en garde que « tout retard pour la résolution de la crise pourrait ouvrir la voie à davantage d'escalade, de violence, de terrorisme et de conflits ». Les ministres ont convenu de « poursuivre la coordination sécuritaire » entre les trois pays pour « évaluer les menaces des organisations terroristes » sur la sécurité et la stabilité de la Libye, des trois pays et des autres pays voisins ainsi que le « renforcement de l'échange d'informations » et la « surveillance de tout déplacement des éléments terroristes » vers la région en provenance des foyers de conflits régionaux et internationaux.


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