La loi algérienne « interdit la migration clandestine »



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L'Algérie « ne saurait tolérer la présence des migrants clandestins sur son territoire faute de quoi elle se mettrait en défaut par rapport à ses lois et à ses obligations internationales ».
C'est ce qu'a indiqué au Jeune Indépendant une source diplomatique de haut rang.
« En luttant contre l'immigration clandestine, les autorités algériennes se conforment à la loi algérienne qui interdit la présence de personnes étrangères en situation irrégulière, et se conforment à la législation internationale » a indiqué cette source. « Si nous ne tolérons pas l'immigration d'Algériens vers l'Europe notamment les harragas, comment voulez-vous qu'on nous oblige à accepter des migrants illégaux sur notre territoire qui pourraient menacer en plus la sécurité du pays » s'est interrogée cette source précisant que les autorités algériennes soutiennent et prennent en charge les personnes en détresse, mais dans le cadre de ce qui est autorisé par la législation internationale notamment dans le cas des réfugiés.
« L'Algérie fait malheureusement face à un flux massif de migrants depuis que la Libye est en plein chaos sécuritaire, ce qui démontre que les réseaux de trafic humains et de passeurs ont fait de l'Algérie une route de substitution, posant ainsi un lourd fardeau sécuritaire pour l'Algérie qui fait déjà face au terrorisme frontalier », a poursuivi la même source.
Cette réaction intervient alors que le haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés a demandé à l'Algérie « à mettre un terme aux expulsions des migrants subsahariens ». Dans un communiqué publié mardi sur son site web, le HCR a appelé l'Algérie « à cesser les expulsions collectives de migrants, notamment originaires d'Afrique subsaharienne. L'organisme onusien redoute que cette campagne d'expulsions risque de favorise une montée du racisme et de la xénophobie à l'encontre des Africains subsahariens ». Pour le HCR « les expulsions ne doivent être effectuées que conformément au droit international, dans des conditions dignes et sûres ».
Dans une déclaration à l'APS, Saïda Benhabiles, la présidente du Croissant rouge algérien (CRA) a dénoncé une « campagne de dénigrement » menée par certaines organisations non gouvernementales (ONG) qui accusent l'Algérie de rapatriements arbitraires de migrants illégaux subsahariens. Une moyenne de 90.000 migrants clandestins arrive chaque année en Algérie, un flux considéré comme une « véritable préoccupation » par les autorités, avait indiqué récemment Hacene Kacimi, directeur chargé de la migration au ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire. Durant les cinq dernières années, le nombre de ces migrants a connu une « hausse considérable et inquiétante pour dépasser les 400.000 personnes », avait-il relevé, considérant ce phénomène comme « une véritable préoccupation pour les autorités aussi bien sécuritaires que politiques ». M. Kacimi avait fait observer que l'Algérie « n'est plus dans une situation de flux migratoire, mais de déplacements massifs de populations », tout en se demandant s'il existait un pays dans le monde « qui pourrait accepter un tel flux de clandestins sur son territoire ». Récemment, le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel a affirmé que l'Algérie n'est pas contre les migrants subsahariens, mais contre les réseaux mafieux et terroristes qui tirent profit de la détresse des clandestins. Messahel a accusé des « réseaux organisés qui sont derrière ce flux massif de migrants clandestins. Il a pointé du doigt une « mafia organisée dont font partie des Algériens encadre les opérations d'émigration clandestine vers l'Algérie » soulignant, au demeurant, les liens entre les réseaux de trafic humains et les groupes terroristes et le crime organisé. S'agissant des critiques décochées à l'égard de l'Algérie, le ministre des AE a rétorqué que notre pays « n'a de leçon à recevoir de personne », et que les « Algériens sont connus pour leur hospitalité, mais ils sont jaloux de leur souveraineté nationale ».
Il avait rappelé que les Soulignant que le gouvernement demeure « vigilant » sur la question de l'immigration clandestine, Messahel a indiqué que « les lois algériennes interdisent l'immigration clandestine », en précisant que « 20 millions d'Africains » se déplacent illégalement en Afrique à cause de la dureté du climat, du chômage, des conflits, et trouvent des difficultés à se rendre en Europe, en raison de la fermeture des accès ».
Messahel avait estimé qu'il existe « 5 000 » Africains dans les rangs des groupes terroristes dans le monde.


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