Nucléaire

l'Iran continue de respecter les termes de l'accord de 2015



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L'Iran continue de respecter l'accord de 2015 sur son programme nucléaire et à se conformer à cet accord historique, a indiqué jeudi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dans un rapport. Dans ce document rapporté par l'AFP et qui intervient après la décision du président américain Donald Trump le 8 mai de sortir de l'accord international sur le nucléaire iranien, Téhéran a affirmé "le respect" des restrictions prévues par cet accord sur ses installations nucléaires.      L'AIEA considère toutefois qu'une "coopération proactive et rapide de la part de l'Iran pour fournir un accès (aux inspecteurs de l'AIEA, ndr) faciliterait la mise en oeuvre et améliorerait la confiance".  Un haut diplomate de cette agence, cité par l'AFP, a précisé que cette mention n'était pas motivée par un manque de coopération de la part de Téhéran ou un changement de comportement de sa part. L'AIEA, "encourage l'Iran à aller au-delà des exigences" posées par l'accord du 14 juillet 2015 afin d'améliorer la confiance. L'Iran pourrait ainsi "inviter les inspecteurs de l'agence sur des sites auxquels ils n'ont pas demandé l'accès" a-t-il suggéré. Signé par la République islamique et le Groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne), l'accord de Vienne avait permis un retour de l'Iran dans la communauté des nations après des années d'isolement, et un allègement des sanctions internationales le visant en échange d'une réduction drastique du programme nucléaire iranien. Présenté par des partisans en Occident comme le meilleur moyen d'empêcher l'Iran d'acquérir l'arme atomique, l'accord est aux yeux du président américain Donald Trump l'"un des pires" jamais conclus par Washington. Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo avait présenté lundi la "nouvelle stratégie" des Etats-Unis après la décision très contestée de Donald Trump de se retirer unilatéralement de l'accord de 2015.      Le texte prévoit la limitation du programme nucléaire iranien, soupçonné d'avoir eu un volet militaire, en échange de la levée des sanctions internationales imposées depuis une décennie. Téhéran a toujours démenti vouloir se doter de l'arme atomique. Le secrétaire d'Etat américain a menacé l'Iran des sanctions "les plus fortes de l'Histoire" si Téhéran refusait un "nouvel accord", qui comporterait des mesures beaucoup plus draconiennes sur le volet nucléaire, la fin de la prolifération balistique et de l'implication iranienne dans les conflits au Moyen-Orient. Le retrait américain a suscité la colère des Européens, qui avaient tenté, en vain, de négocier avec Washington des solutions pour "durcir" l'accord de 2015 et s'attaquer aux autres comportements iraniens jugés "déstabilisateurs" dans la région. Le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas avait souligné la "grande solidarité" des pays européens signataires de l'accord et de l'Union européenne pour continuer à appliquer l'accord de 2015 tout en poursuivant les négociations avec la République islamique sur un texte élargi. APS MondeAsieOrganisation


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