«Le passage de la théorie à la pratique va être compliqué»



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Le groupe Sonatrach projette, à l’horizon 2030, de hisser la compagnie «au 5e rang mondial des compagnies nationales». En visite jeudi à Hassi Messaoud, dans le cadre d’une série de déplacements visant à expliciter notamment la stratégie du groupe à l’horizon 2030, le PDG de Sonatrach a estimé que «le passage de la théorie à la pratique sera  compliqué». Il a souligné que la phase réalisation, «qui interviendra dans un mois», est beaucoup plus complexe «pour la simple raison qu’il faut avoir les hommes et les compétences nécessaires pour prendre en charge cette transformation du groupe sur le long terme». Et d’ajouter : «Nous sommes à la limite du théorique (…) et c’est maintenant, dans cette phase difficile, que l’on va éprouver notre ingéniosité.» Il est à rappeler que le groupe Sonatrach projette, à l’horizon 2030, de hisser la compagnie «au 5e rang mondial des compagnies nationales», et de réaliser «plus de 60 milliards de dollars de revenus supplémentaires, dont 50% contribueront à la richesse nationale et 50% seront investis dans les réserves, les capacités de production, la formation du personnel et le développement de l’expertise», selon les différents exposés actuellement déroulés par Sonatrach au profit des cadres et travailleurs du groupe. Ce dernier veut notamment «commercialiser 50% de sa production de gaz sur de nouveaux marchés et via le trading, mettre en place une industrie pétrochimique nationale en focalisant sur les projets les plus créateurs de valeur». Il s’agit, par ailleurs, au sens du groupe, de renforcer la capacité de raffinage nationale, à travers notamment deux projets prioritaires, la raffinerie projetée à Hassi Messaoud et la raffinerie de conversion de Skikda. Sonatrach entend aussi «doubler le volume annuel des découvertes à partir de 2021-2022, ainsi que la productivité, éviter 3 milliards de dollars de manque à gagner grâce à un meilleur contrôle des grands projets, augmenter de 2 millions de tep par an, la production des gisements existants, développer les ressources nouvelles, et le non-conventionnel avec un objectif de produire 20 milliards de mètres cubes en 2030, et 70 milliards de mètres cubes en 2040». Le groupe veut en outre «produire 500 têtes de puits par an, améliorer les infrastructures de transport et d’expédition avec 500 kilomètres de canalisations pour les réseaux de collecte». Par ailleurs, Sonatrach projette, selon le texte de sa stratégie 2030, de préparer la transition énergétique en poursuivant notamment la solarisation des installations pétrolières avec une capacité totale de 1,3 GW. L’investissement dans l’internationalisation du groupe est aussi un des objectifs du groupe qui mise sur «des pays à fort potentiel, dont l’investissement en Irak, ainsi que de l’acquisition de capacités de raffinage à l’étranger», comme ce fut le cas dernièrement en Italie. La conclusion de nouveaux partenariats et le développement de la capacité de trading du groupe sont en outre inscrits dans la stratégie de Sonatrach qui a été exposée jeudi à Hassi Messaoud.


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