Lafarge Algérie fixe ses priorités pour 2018



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Confortée dans sa position de premier exportateur de ciment en Algérie et primée récemment pour ses efforts dans l’activité d’export, Lafarge Algérie est aujourd’hui convaincue que le seul moyen de sauver l’industrie cimentière dans le pays des conséquences néfastes de la surproduction est d’aller vers les marchés extérieurs, tout en diversifiant l’offre et les utilisations techniques du ciment et des matériaux de construction. Selon Serge Dubois, directeur des relations publiques à Lafarge Algérie, l’entreprise vise pour les toutes prochaines années d’exporter 5 millions de tonnes de ciment, soit 30% du marché. Sept opérations d’exportation ont déjà été effectuées depuis décembre 2017 vers l’Afrique de l’Ouest, où le marché est actuellement demandeur de matériaux de construction. Afin de renforcer ses opérations à l’export, l’entreprise a tracé une nouvelle stratégie commerciale conçue par «un nouveau directeur venu d’Irak où le marché est très compétitif». «La bataille de l’export est loin d’être gagnée et les pays concurrents peuvent réagir à tout moment sur les marchés cibles», a estimé Tarek Sehnaoui, le nouveau directeur commercial de Lafarge Algérie. Lors d’une rencontre avec la presse organisée dimanche soir à Alger, Serge Dubois s’est dit tout de même confiant quant aux capacités d’imposer le ciment algérien sur le marché international, d’autant que l’entreprise peut compter, dans son activité d’exportation, devenue une des priorités de l’entreprise, sur l’appui de sa filiale LafargeHolcim Trading, qui gère près de 50% des transactions commerciales de ciment dans la région méditerranéenne. L’autre priorité, fixée par l’entreprise pour l’année 2018 concerne le développement des «solutions routes» et la promotion de leur utilisation, notamment auprès des autorités publiques en charge du secteur des travaux publics. Il s’agit également de promouvoir d’autres solutions et technologies développées par les techniciens de Lafarge, à l’exemple de l’isolateur Airium, une mousse minérale isolante destinée à différentes applications permettant d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments. Lafarge Algérie compte également, cette année, renforcer son activité de valorisation des déchets pétroliers et d’incinération de médicaments avec l’ambition d’atteindre, à l’horizon 2030, un volume de 80 millions de tonnes de déchets traités. Il convient de rappeler que dans son dernier bilan rendu public sur l’exercice 2017, le groupe LafargeHolcim a affirmé que sa filiale algérienne – la plus importante dans la région Moyen-Orient Afrique du Nord – a enregistré des bénéfices solides, bien qu’elle ait enregistré une «diminution de sa rentabilité au second semestre 2017, en raison d’une demande de ciment plus faible et du passage d’un marché en rupture de stock à un environnement où l’offre est excédentaire». Lafarge Algérie a ainsi enregistré en 2017 une «perte de profitabilité», puisque l’entreprise a «vendu moins et moins cher».       


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