La violence contre la femme reste parmi les préoccupations majeures de la société algérienne, elle ne cesse de susciter tant d’interrogations sur ses auteurs qui ne semblent que nourrir de la haine contre ces êtres humains si faibles et sans trop de défense. Ce mal vient de prendre un visage et se manifeste depuis quelques jours par des appels sur les réseaux sociaux pour vitrioler à l’acide toute femme non voilée. Cette nouvelle escalade de violence contre la femme si alarmante et ses conséquences désastreuses sur celles qui les femmes ciblées. Certains machistes et misogynes ne paraissent plus laisser de chance aux femmes de se défendre ou de se reconstruire. Selon une étude effectuée par une association féministe, 35 algériennes meurent chaque jour suite à des scènes de violence, en succombant à leurs blessures ! Signalons encore à ce sujet, que beaucoup de femmes gardent le silence sur les souffrances qu’elles endurent causées par la violence. Un silence qui a des conséquences plus larges. À titre d’exemple, les femmes qui ont été agressées physiquement ou sexuellement par leurs partenaires sont presque deux fois plus susceptibles de subir un avortement que les femmes qui n’ont pas été victimes d’abus. Cette violence contre la femme sous toutes ses formes, ne peut être qu’une bassesse qui ne plus se tolérer et que la société algérienne doit combattre sans merci. La vive réaction du ministère de la justice n’est que louable et vient mettre un terme à ce retour vers l’horreur, que le peuple algérien n’a plus envie de revivre. Les violences contre les femmes demeurent encore en progression dans la société algérienne. En 2015, année où la loi contre la violence faite aux femmes a été adoptée difficilement par le Parlement, le nombre de cas de violences physiques et d’agressions sexuelles a sensiblement augmenté. Il n’est que temps de redoubler de vigilance et de lutte contre ce phénomène, qui tend à subsister malgré les mesures engagées pour l’éradiquer.