Affaire de la cocaïne

l’ambassade des Etats-Unis à Alger nous écrit



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Par Karim B. – L’ambassade des Etats-Unis à Alger a réagi à notre article sur les conséquences internationales de l’affaire de la cocaïne sur l’Algérie, illustré par le portrait du patron de la police américaine antidrogue (DEA), Chuck Rosenberg.

Dns un message sibyllin, l’ambassade des Etats-Unis à Alger affirme être «au courant qu’une enquête algérienne sur l’affaire de la cocaïne saisie au port d’Oran le 29 mai 2018 est en cours», tout en précisant, cependant, que «les agences gouvernementales américaines ne sont pas impliquées dans cette enquête».

L’ambassade des Etats-Unis veut ainsi lever toute équivoque quant à une éventuelle participation des services de sécurité ou de la justice américains dans le procès en cours en Algérie.

Des sources informées avaient mis en exergue les retombées préjudiciables qui pourraient découler de l’affaire de la tentative d’introduction de plusieurs centaines de kilogrammes de cocaïne en Algérie. «Cette affaire de cocaïne va avoir de graves conséquences pour les personnes impliquées, même indirectement», avaient souligné nos sources.

Mais à aucun moment Algeriepatriotique n’a affirmé que les services américains spécialisés dans ce genre de dossiers étaient directement concernés par l’affaire dite «Chikhi». Il était plutôt question des lois américaines qui «habilitent différents organismes de sécurité dépendants de la CIA de poursuivre toute personne ou Etat qui utiliserait le dollar américain dans les transactions pour l’achat ou la vente de la cocaïne», notaient nos sources qui précisaient que les Américains adoptent le principe de la responsabilité de l’Etat au cas où il y aurait des officiels parmi les personnes impliquées.

Nos sources réagissaient à la convocation par le juge d’instruction de personnes occupant des fonctions officielles citées dans l’affaire de corruption et de blanchiment d’argent, mais qui ne sont pas forcément liées à celle de la cocaïne.

C’est cet amalgame entre les deux faits qui effraie les hauts fonctionnaires entendus par le juge d’instruction sur leurs relations réelles ou supposées avec le principal accusé dans l’affaire de la cocaïne et de probables pots-de-vin qu’ils auraient perçus en contrepartie de facilitations qu’ils auraient accordées à Kamel Chikhi dans le cadre de ses projets immobiliers.

K. B.


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