La fin de la récréation



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On assiste depuis quelques jours à un tsunami de limogeage déclenché par la malheureuse affaire de la cocaïne, suivie par la surprise de destitution du ‘’chikour’’ des flics pour ne prendre que les plus significatives et qui traduisent le danger de cette mafia de drogue et de blanchiment d’argent qui complotait pour faire de l’Algérie une deuxième Colombie.   Depuis le limogeage de l’ancien patron de la police, les réseaux sociaux en Algérie sont en ébullition et le limogeage en cascades des cadres de police, gendarmerie, douanes et magistrats continue à enflammer les internautes. Alors que du côté des membres du gouvernement et walis, tout le monde sent que le séisme approche et que très bientôt le Président va siffler la fin du match et seuls ceux  qui ne sont pas selfiés avec le ‘’Bouchi’’ vont pouvoir préserver leurs fauteuils.  Kamel Chikhi, l’étincelle qui a explosé cette bombe, est les quatre principaux accusés dans cette affaire de Coke saisie au port d’Oran, seront entendus une nouvelle fois aujourd’hui par le juge chargé de l’affaire, après que la justice a rejeté la requête de la défense pour leur mise en liberté conditionnelle. Le scandale du siècle qui n'a pas encore livré tous ses secrets et le Boss qui a tenté de noyer le pays dans la drogue n’a pas encore tout dit et la justice a tout son temps pour scruter le moindre détail sur les scènes de ce film d’horreur qui fait  perdre le sommeil à plusieurs hauts responsables toujours en fonction. En effet, ce n'est pas une simple sinécure, car selon certaines infos pas encore confirmées, un bon nombre de ministres, ancien ministres, députés, sénateurs présidents de partis politiques et hommes d’affaires seraient sur la liste de Kamel El-Bouchi, et le plus beau et que certains chefs de partis politiques à l’opposition auraient été cités dans l’affaire de la cocaïne.  On parle déjà d’un président de parti de l’opposition qui se vante pour la transition et la lutte contre le blanchiment d’argent, qui aurait mangé de ce pain, d’autres noms seraient divulgués par l’accusé, il s’agirait vraisemblablement, de quelques ministres et walis en fonction et anciens membres du gouvernement. La Présidence a brandi ‘’Seif El Hadjadj’’ pour couper toutes les têtes qui ont conspiré avec l’aide des barons de la drogue du Maroc pour noyer le pays dans la drogue.  A l'heure où nous mettons sous presse, on annonce déjà le grand ménage dans le corps des magistrats, ou plusieurs juges et procureurs généraux ont été touchés par un large remaniement, et ceci quelques heures seulement après le vent de limogeage qui a touché les chefs de sûreté des wilayas de Tipaza et Tlemcen et patron des renseignements de la DGSN.

 


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