Souk Ahras

Les parkingueurs en ligne de mire

Lors d’une séance de travail tenue jeudi, des instructions fermes ont été données par le wali de Souk Ahras pour endiguer le phénomène des parkings sauvages et mettre fin au diktat des marginaux autoproclamés maîtres de la voie publique. «Cette activité sera réglementée selon les normes et les conditions légales, et aucune partie ne pourra l’autoriser sans l’avis des services de sécurité», a-t-il indiqué, tout en annonçant l’installation imminente d’une commission qui sera chargée de recenser les points noirs et d’user de moyens dissuasifs à l’encontre des récalcitrants.

A noter que des dizaines de points névralgiques du chef-lieu de la wilaya ont été quasiment mis sous le contrôle de plusieurs hordes de délinquants convertis en parkingueurs. Des actions favorables à de telles mesures ont été prises instantanément par des participants au conseil de wilaya et autres citoyens qui ont eu vent desdites instructions. «Nous croyons que le glas a enfin sonné pour plusieurs comportements négatifs et attentatoires à la quiétude des citoyens, dont ces parkings illégaux», a indiqué un membre de l’exécutif, qui s’est dit outré par la présence devant le siège de sa propre direction d’un groupe de jeunes qui imposent aux visiteurs une dîme en contrepartie d’un stationnement de quelques minutes. Un chauffeur de taxi s’est dit rassuré par telles mesures. «Il m’est arrivé de débourser la moitié du prix de la course à cause de ces parkingueurs qui sévissent devant les services sanitaires, les institutions publiques, les quartiers populaires et partout où l’on doit déposer et parfois attendre nos clients», a-t-il expliqué.

N. Hakim a été victime d’une agression. «Il y a environ une année et au moment où je tentais d’expliquer à un malfrat le bien- fondé des 200 DA d’un droit de parking assorti d’une pénalité de retard pour avoir laissé mon véhicule stationné durant la demi- journée, j’ai failli passer de vie à trépas après avoir essuyé plusieurs coups de gourdin», a-t-il rapporté. Un travail de recensement et de quadrillage des zones suspectes a été effectué par les services de sécurité depuis déjà une semaine.