USM Bel Abbès

 Mauvais départ

Pour son premier test à domicilie, l’USM Bel Abbès a été battue, vendredi, par l’Olympique de Médéa (1-2) qui a empoché trois précieux points après une défaite concédée sur ses bases lors de la première journée du championnat de Ligue 1 face au MO Béjaïa (2-4).

Les protégés de Moez Bouakkaz ont fait preuve de trop de failles défensives et d’approximations dans la première demi-heure de jeu, ce qui leur a coûté deux buts sur deux occasions nettes.

Pourtant, les locaux ont ouvert le score dès la 10’ par le capitaine d’équipe, Zakaria Khali. Deux minutes plus tard (12’), Chekrit remet les pendules à l’heure avant d’inscrire le second but (36’) sur une grossière erreur de marquage.

En seconde période, malgré les changements opérés par Moez avec l’entrée de Belahouel, Abdelli et Labani, le score est resté inchangé. Moez a, à l’issue de la rencontre, estimé que ses joueurs «n’ont pas su être plus efficaces, plus incisifs».

«Nous n’avons pas été dominés dans le jeu», a-t-il déclaré, ajoutant : «Sur le premier but, les défenseurs ont manqué de concentration, et sur le second ils étaient carrément absents dans le marquage.» Pour lui, beaucoup de travail attend le staff technique pour mieux négocier les prochaines rencontres face à la JS Kabylie et au MC Oran.

Belamri jette l’éponge

Trop de choses ne tournent pas rond au sein du club de la Mekerra depuis presque deux saisons. Avec la démission hier de Abdelkader Belamri, désigné lundi au poste de directeur général, l’USMBA continue toujours de naviguer à vue sur fond d’instabilité, de tiraillements et d’interférences invariables.

Une instabilité qui s’est traduite par des scandales à répétition qui continuent d’écorner l’image de marque du club de la Mekerra.

L’impossibilité de solder le contentieux du club, la perte de six points la saison passée, l’anarchie dans l’organisation de la rencontre amicale face au TP Mazembe, les déclarations troublantes de l’ex-joueur Sidhoum sur la falsification de documents, l’affaire des licences non récupérées de Tabti et de Achour et bien d’autres sont autant de faits qui renseignent sur la fragilité du club, pourtant sacré en coupe d’Algérie au mois de mai dernier.

Ainsi, la volonté affichée par les responsables de la SSPA/USMBA de refonder le club en le dotant de structures efficaces et pérennes semble se heurter à une réalité amère que le temps n’a fait que confirmer.