Les anciens militaires réprimés et empêchés d’accéder à Alger



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Les services anti-émeutes de la gendarmerie nationale ont « chassé, lundi matin, des centaines d’anciens militaires venus réclamer la reconnaissance de leurs droits.

Les manifestants, venus par centaines, ont été repoussés très tôt la matinée aux portes de la capitale, notamment au quartier de Dar El-Beïdha, par des centaines de gendarmes armées jusqu’aux dents. Puis, en plus des forces déployées au sol, les gendarmes ont même utilisé des hélicoptères de combat pour jeter des bombes lacrymogènes sur les manifestants. Ces charges ont provoqué des dizaines de blessés parmi les protestataires, indiquent certains d’entre eux.

Ces affrontements qui surviennent au 3ème jour de la manifestation qu’organisent les anciens militaires ont provoqué une paralysie quasi-totale des entrées Est de la capitale. Des fonctionnaires, des salariés, étudiants ou de simples citoyens n’ont pu rejoindre leurs lieux de travail à cause des immenses bouchons crées par les affrontements entre les gendarmes et les militaires qui protestent.

Images saisissantes de ces affrontements : certains militaires à la retraite ou des invalides ont arraché les prothèses placées dans leurs pieds en signe de désespoir. Ceci au moment des habitants des villages environnants leur ont servi des sandwichs et des cafés en guise de soutien. C’est ce qui s’est passé dans le quartier Haouch El-Mekhfi, dans la wilaya de Boumerdès.

Vers la fin de la matinée, les manifestants se sont dispersés avec la promesse de revenir demain pour une nouvelle tentative de manifester dans la capitale.


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