Surcharge des classes et cantines scolaires

Benghabrit rassure



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La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, a réitéré jeudi, lors de son passage à l’Assemblée Populaire Nationale (APN), l’engagement de son secteur à poursuivre les efforts, pour pallier la question de la surcharge des classes que connaissent certains établissements scolaires, que 95% des cantines scolaires avaient ouvert leurs portes aux élèves, et que l’Etat avait mobilisé d’importantes ressources financières pour améliorer les conditions de scolarisation des élèves.

En réponse à la question d’un député lors d’une séance plénière et consacrée aux questions orales à l’APN, Mme Benghabrit a précisé que son département «poursuit ses efforts en vue de pallier la question de la surcharge enregistrée au sein de certains établissements scolaires, notamment à Alger-Est». Cette question, a-t-elle poursuivi, «revêt un intérêt particulier, et fait l’objet d’un suivi quotidien», ajoutant que «nous avons toujours reconnu l’existence de ce problème, notamment à Alger-Est. Nous suivons la situation avec intérêt, et avons effectué, avec les autorités concernées, des visites de terrain dans différentes régions connaissant une surcharge, afin d’examiner toutes les solutions possibles». Par ailleurs, Mme Benghabrit a fait état des éléments essentiels à l’origine de ce phénomène, outre la croissance démographique et les opérations de déménagement et de relogement enregistrées à l’est d’Alger, le retard accusé quant à la réception de nouvelles structures.

95% des cantines sont opérationnelles

Mme Benghabrit a affirmé par ailleurs, que 95% des cantines scolaires avaient ouvert leurs portes aux élèves le 23 septembre, rappelant que l’Etat avait mobilisé d’importantes ressources financières, pour améliorer les conditions de solarisation des élèves, notamment pour le cycle primaire. Répondant à une autre question d’un député de l’Assemblée populaire nationale (APN), la ministre a précisé que 95% des cantines scolaires avaient ouvert leurs portes aux élèves, le 23 septembre, et 80% de ces cantines servaient des repas chauds. Après avoir souligné que «les communes sont la partie responsable de la gestion des cantines scolaires depuis l’indépendance», la ministre a indiqué que «les affectations consacrées par l’Etat pour la gestion des cantines scolaires sont inscrites dans le budget de gestion du ministère en charge des collectivités locales, étant la partie en charge juridiquement de la gestion des cantines scolaires». Dans le cas où les ressources sont insuffisantes, «les communes bénéficient d’aides et d’affectations de gestion de la part l’Etat», a-t-elle ajouté. S’agissant de la détermination du tarif du repas, la ministre a affirmé qu’ «il était fixé en vertu d’un arrêté interministériel du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, du ministère des Finances et celui de l’Education nationale». Dans ce cadre, elle rappelle qu’à l’occasion de la rentrée scolaire 2018-2019, «des ressources financières considérables ont été dégagées pour l’amélioration des conditions de scolarisation des élèves, notamment dans le cycle primaire, d’autant plus que le ministère de l’Intérieur a consacré une importante enveloppe budgétaire (76 milliards de DA) à la gestion des écoles, destinée à l’équipement des écoles en appareils de chauffage, en climatiseurs, en cantines scolaires, en transport scolaire, en sus des opérations de formation et de recrutement massif de travailleurs et d’agents (45.000), dont des cuisiniers».
Enfin, elle a fait savoir que les écoles primaires ne disposant pas de cantines scolaires peuvent bénéficier, en vertu du décret exécutif publié en 2018, fixant les dispositions applicables aux cantines scolaires, des prestations d’une cantine scolaire centrale.

Smail Mimouni


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