Un centre belge lié au Maroc mène une campagne contre l’armée algérienne



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Par Kamel M. – Le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP) basé à Bruxelles, a insinué, dans une étude récente, que si l’armée algérienne se dote en nouveaux équipements, c’est pour renforcer son influence à l’intérieur du pays. «La priorité accordée au secteur de la défense dans le budget (de l’ANP, ndlr) s’explique par l’influence de l’armée algérienne dans la politique du pays», écrit cet organisme à propos duquel des sources informées ont indiqué à Algeriepatriotique qu’il est intimement lié au Maroc. «Tous les articles publiés par le GRIP belge sur notre pays émanent des cercles marocains proches du Makhzen», nous explique-t-on.

Les écrits sur la position de l’armée algérienne et ses dépenses en matière d’armement sont récurrents. «L’Algérie a été le 7e plus grand importateur d’armes conventionnelles au monde pendant la période 2013-2017», insiste ce centre qui note que «les importations algériennes d’équipements militaires ont constitué 3,7 % des exportations au niveau mondial et 52% au niveau du continent africain».

Ce genre de publications vise évidemment à démontrer le déséquilibre des forces entre les deux pays voisins, d’autant que le think tank belge a été sollicité par le Makhzen par souci de proximité avec l’Union européenne que Rabat amadoue pour gagner ses faveurs, notamment depuis l’échec des négociations sur les accords conclus entre l’Union européenne et le voisin de l’Ouest. Le Maroc éprouve le besoin de se présenter comme une victime expiatoire de l’Algérie qui «attente» à sa souveraineté nationale et «constitue une menace» pour sa sécurité et son intégrité territoriale.

L’analyse de la situation en Algérie par le GRIP est apocalyptique. Elle décrit un pays au bord de l’explosion qui nécessite un «changement de régime» dont les «ingrédients sont réunis». Le centre belge pro-marocain parle notamment de «faiblesse des partis politiques d’opposition», de «taux élevé de chômage», de «corruption endémique» et de «dépendance envers les exportations d’hydrocarbures». Le tout greffé à «l’incapacité du gouvernement algérien à surmonter les problèmes sociaux actuels», si bien que «l’insatisfaction croissante de la jeunesse pourrait être le symptôme d’une nouvelle révolte populaire».

Le centre conclut en «appelant les Etats membres de l’UE à être vigilants avant d’octroyer les licences d’exportation d’armes à l’Algérie». Une attitude qui  rappelle étrangement l’embargo auquel l’armée algérienne avait été soumise dans les années 1990, sur instigation de la France, pour l’empêcher de venir à bout des groupes islamistes armés. Le GRIP reprends les mêmes arguments éculés du «risque» que ces armes «pourraient servir pour commettre des actes de répression et de violation des droits humains». Le centre créé par les services marocains met la puce à l’oreille des Européens sur le «surarmement algérien (…) qui ne manque pas de constituer une menace à la paix et à la stabilité pour la région et son voisinage euro-méditerranéen».

L’ANP dérange et prouve par sa vigilance constante et ses capacités sans cesse renouvelées et renforcées, qu’elle est sur la bonne voie.

K. M.


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