Privatisation de Fertial

Le niet officiel de l’Etat à Haddad



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Les plans du puissant patron des patrons algériens ne semblent pas fonctionner comme le souhaiterait celui-ci. Le numéro 1 du FCE qui rêve d’être le premier algérien à posséder une entreprise activant dans le domaine de la transformation pétrochimique rencontre quelques de véritables soucis pour l’acquisition de la plus importante entreprise de fertilisants.

Dans un entretien exclusif donné à nos confrères d’El-Khabar, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, affirme que l’Etat ne va pas accepter la privatisation de ce fleuron de l’industrie pétrochimique. Guitouni confirme ainsi les révélations faites par Algérie Part. «L’Etat va exercer son droit de préemption dans le cas où le partenaire espagnol Villar Mir voudrait céder ses parts dans la société mixte algéro-espagnole», affirme M. Guitouni. Portant ainsi un coup dur à Ali Haddad, détenteur de 17% des parts de la société.

Le groupe ETRHB, dont Ali Haddad est propriétaire, a racheté 17% des parts de FERTIAL en 2017. Confronté à des difficultés en Algérie et cité dans une sombre affaire de corruption à Madrid, le Grupo Villar Mir a manifesté sa volonté de revendre la totalité ou une grande partie de ses parts. Ali Haddad saute sur l’occasion et tente un forcing pour racheter les parts de Villar Mir. L’homme a convoqué une assemblée générale extraordinaire (AGEx) pour procéder à la transaction, mais celle-ci n’a pas pu avoir lieu, malgré le déplacement du président du Conseil d’Administration de Fertial, M. Javier Goni del Cacho. L’AGEx a été annulée suite à l’absence des trois représentants du groupe Asmidal qui détient actuellement 34% des parts de la société. Haddad avait affirmé avoir obtenu un document signé par le Premier ministre Ahmed Ouyahia concernant la renonciation de l’Etat à son droit de préemption.

Mais le groupe Sonatrach, dont Asmidal est une filière, opposa son droit de véto. L’Etat a les moyens d’acheter les parts du partenaire espagnol. De plus, l’entreprise est lucrative et génère des bénéfices. Sa privatisation n’est en aucun cas bénéfique à l’Etat algérien, et encore moins aux travailleurs, qui ont protesté contre l’acquisition de leur entreprise par le richissime homme d’affaires. La déclaration du ministre de l’Energie porte un sérieux coup aux ambitions démesurées d’Ali Haddad.

Bendjama Mustapha


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