Un tweet de Macron et un recueillement à Paris

Un tweet de Macron et un recueillement à Paris



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Dans un tweet, le président français Emmanuel Macron a estimé que « le 17 octobre 1961 fut le jour d'une répression violente de manifestants algériens ». « La République doit regarder en face ce passé récent et encore brûlant. C'est la condition d'un avenir apaisé avec l'Algérie et avec nos compatriotes d'origine algérienne », a-t-il ajouté dans ce tweet.

Pour sa part, la mairie de Paris a organisé, hier, une cérémonie de commémoration et de recueillement à la mémoire des Algériens victimes des massacres du 17 octobre 1961.

L'hommage s'est déroulé au niveau de l'angle du pont Saint-Michel et du quai du Marché-Neuf (IVe) en présence de la maire de Paris, Anne Hidalgo, de l'ambassadeur d'Algérie en France, Abdelkader Mesdoua, et du recteur de la mosquée de Paris.

La maire de la capitale française a exprimé son souhait de voir une stèle érigée à la mémoire des victimes de la sanglante répression des Algériens sortis manifester pacifiquement à Paris pour réclamer la fin de l'occupation coloniale de leur pays.

Ainsi, une stèle artistique va remplacer la plaque de bronze, apposée en 2001 à l'angle du pont Saint-Michel et du quai du Marché-Neuf (IVe).

Par ailleurs, les participants à une rencontre sur les massacres du 17 octobre 1961 organisée à Constantine, ont souligné avant-hier que les émigrés algériens ont été les « héros de la Révolution en France ».

"Les membres de notre communauté établie à l'étranger ont lutté contre le colonialisme français sur son sol, soutenu la cause algérienne financièrement et fait répandre la voix de la libération à travers l'Europe", ont attesté les participants à cette rencontre à l'occasion de la commémoration de cet événement qui coïncide avec la célébration de la Journée nationale de l'immigration.

H'mida Amiraoui, qui a présenté une étude portant sur "l'immigration des Algériens depuis l'année 1830", a précisé que "la mobilité des militants algériens a joué un rôle politique et militaire qui a contribué à la réussite de la Révolution et à l'inscription de la question algérienne à l'ONU."

A son tour, le moudjahid Hocine Sghirou, qui a enrichi cette rencontre par des témoignages vivants sur les événements du 17 octobre 1961, a assuré que les émigrés algériens "ont dénoncé avec courage la répression et les actes de torture du colonialisme français."

Il a également soutenu que les Algériens qui ont pris part à des manifestations pacifiques, visant à protester contre les injustices commises par la police française coloniale, ont subi une répression sévère et sanglante.

De son côté, le recteur de l'université de Constantine, Said Derradji, a indiqué que la commémoration de cet événement a pour but de "rendre hommage aux émigrés algériens tombés en martyrs, lutter contre la culture de l'oubli, et mettre la recherche scientifique au service de la sauvegarde de la mémoire historique de la nation".


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