Comme attendu, la commission juridique de...



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Comme attendu, la commission juridique de l'Assemblée populaire nationale a confirmé,ce jeudi, la vacance de la présidence de l'Assemblée.

« Après avoir été informés de la décision du bureau, l'ensemble des membres de la commission juridique ont confirmé que tous les éléments juridiques de l'état de vacance sont réunis, pour incapacité du président de l'Assemblée populaire nationale à assurer ses fonctions, à cause de son désaccord avec les députés et son refus de démissionner », a déclaré le président de la commission juridique, Amar Djillali, devant la presse.

La vacance a été constatée, mercredi, par le bureau de l'APN qui a saisi la commission juridique conformément à l'article 10 du règlement intérieur de l'APN.

Le même article prévoit, comme ultime étape, un vote en plénière pour désigner un nouveau président, dans un délai de 15 jours après le constat de vacance.

Les députés de l'opposition n'ont pas pris part à ces deux réunions. Ces derniers ont décidé dès le début de la crise de prendre leurs distances et d'éviter de prendre position. D'ailleurs, en dépit de leurs déclarations stigmatisant le retrait de confiance de la majorité parlementaire à leur président Said Bouhadja et leurs dénonciations de leurs actions, les partis de l'opposition, toutes tendances confondues, ont joué la neutralité jusqu'au bout.

Maintenant, les observateurs s'attendent à une semaine décisive pour l'Assemblée populaire nationale. Après trois semaines de tension extrême, il semble qu'on se dirige vers le déblocage définitif. Selon des sources de la majorité parlementaire, la saisine du Conseil constitutionnel pour avis aura lieu demain matin. Il faudra attendre une réponse de cette institution le lendemain dans la soirée au plus tard, en raison du caractère exceptionnel de la situation. C'est sur la base de cette réponse du Conseil constitutionnel que la commission va présenter son rapport-synthèse devant l'assemblée en séance plénière, probablement mardi matin. Après adoption de ce rapport, les députés vont engager enfin le vote pour désigner le remplaçant de Bouhadja.

Une opération qui pourrait prendre au moins deux jours. Cette élection devrait avoir lieu avant les festivités du 1er novembre pour permettre au nouveau président d'assister aux cérémonies commémoratives officielles.

S'agissant des noms des prétendants au perchoir, quatre personnalités ont les faveurs du parti majoritaire, le FLN. Il s'agirait de Hadj Laïb (Batna), de Sid Ahmed Ferroukhi (Miliana), de Moad Bouchareb (Sétif) et de Mohamed Djellab (Biskra). Ce dernier serait plus consensuel que les autres postulants. Pour des raisons liées à l'équilibre régional, l'ancien ministre des Finances, natif de Biskra, aurait eu le quitus du FLN, soutenu surtout par le SG Ould Abbès et ses alliés, comme le RND, le MPA, Taj et les indépendants. Le président du groupe parlementaire du vieux parti, Moad Bouchareb, originaire de Sétif, espérait encore prendre la place de Bouhadja, d'autant qu'il a joué un rôle prépondérant et crucial dans le déclenchement de la crise de destitution du président de la chambre basse. Cependant, pour des convenances éthiques et politiques, il n'avait pas le soutien de la part des autres groupes parlementaires de la majorité présidentielle. Mais il faudra attendre encore la fin du feuilleton et la plénière de mardi prochain pour se fixer définitivement sur l'identité du futur président de l'APN.


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