Des artisans du bâtiment réclament leur dû

Une quinzaine de promoteurs, dont la plupart ont bénéficié des mécanismes CNAC et Ansej, ne sont pas payés par deux entreprises, l’une nationale, et l’autre étrangère.

Ces artisans exerçant dans le bâtiment ont sous-traité avec lesdites entreprises pour la réalisation de travaux de bâtiment au niveau du chantier de la résidence universitaire de Tamda depuis le mois de juin 2016. Les travaux ont été achevés, mais les artisans ne sont pas payés à ce jour. Ils ont esté l’entreprise étrangère en justice et ont eu gain de cause, mais ses responsables sont injoignables.

«Nous avons sous-traité avec l’entreprise portugaise pour la réalisation de travaux de bâtiment au niveau des 2000 lits de Tamda. Nous avons honoré nos engagements, mais nous ne sommes pas encore payés à ce jour. Nous avons saisi la justice qui nous a donné gain de cause, mais nous n’avons pas perçu notre dû.

Nous ne demandons qu’à ’être payés pour des travaux que nous avons réalisés», dira Kacimi Nacer, l’un des artisans. Nouri Rachid dira de son côté : «Cette entreprise nous doit au total 2,5 milliards de centimes. Nous avons déjà saisi le wali pour nous aider à recouvrer nos créances auprès de cette entreprise, rien n’est fait jusqu’à présent.

Aujourd’hui, nous venons de voir le chef de service de la direction des équipements publics en présence du directeur de l’entreprise algérienne.
On a promis de nous payer au plus tard au mois de juin prochain mais nous n’y croyons pas.» Et d’ajouter : «Nous sommes des artisans bénéficiaires des mécanismes de la CNAC et de l’Ansej. Nous ne sommes pas des entrepreneurs. Cette situation nous bloque.

Nous devons rembourser la banque, payer nos impôts et assurer la subsistance de nos familles.» A signaler que les artisans ont bloqué l’accès au chantier des 2 000 lits de Tamda pour faire entendre leurs voix.