AIN EL TURCK (ORAN)

Pas de collecte d’ordures ménagères depuis 20 jours



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Les décharges sauvages ont fini par envahir l'ensemble des quartiers et localités de la commune d'Ain El Turck et plus particulièrement celui des 400 logements LSP, qui connaissent, depuis plus de 20 jours, des perturbations dans la collecte des ordures ménagères. Une situation qui n'a pas été sans susciter le courroux des citoyens  qui viennent de lancer un cri de détresse au wali d'Oran pour intervenir et mettre un terme à cette dernière qui perturbe toute une population , depuis le gel des activités de l'APC, et ce, depuis une vingtaine de jours, nous avons constaté des absences totales de la collecte, dans notre quartier et même dans plusieurs localités de la commune », assure un habitant de Hai Bensmir. Une visite des lieux, effectuée , a permis de constater de visu les décharges sauvages qui ont pris des proportions alarmantes, une  situation de déliquescence, prévalant dans plusieurs quartiers, qui s'identifie à travers des tas d'ordures et autres détritus, entassés pèle mêle sur les trottoirs et les coins des rues dépourvues d'éclairage public. Dans l'obscurité ambiante régnant dans ce quartier, chiens et chats effarouchés par l'impressionnante morphologie des rats, se disputent rageusement la pitance autour des amas d'ordures dégageant une odeur pestilentielle. L'odeur nauséabonde et le sordide état des lieux créés par l'entassement des ordures dans ces quartiers agressent l'odorat et la vue du plus imperturbable. « Cela fait une dizaine de jours que le camion de ramassage des ordures ne passe que rarement dans nos lieux de résidence, c'est inadmissible! Au lieu de se chamailler pour le poste de maire, il vaudrait beaucoup mieux pour nos gestionnaires d'entreprendre des opérations à même d'améliorer notre cadre de vie », Nos interlocuteurs ont affirmé avoir saisi, à travers des requêtes, les responsables concernés pour tenter d'attirer leur attention sur la dégradation manifeste de leur cadre de vie et celui de l'environnement, dans plusieurs quartiers de la municipalité d'Aïn El Turck. « A priori personne ne se soucie de notre déplorable situation. Nos élus sont beaucoup plus occupés par des luttes de leadership ». Toujours est-il que devant cette situation indésirable qui tend à perdurer, les riverains de nombreux quartiers ont affirmés « qu'après avoir usé de tous les recours que nous confère la loi de la République, nous nous réservons le droit de saisir le wali d'Oran. Nous essayons, par nos propres moyens, de remédier à cette situation par le biais de volontariat, mais cela nous dépasse ». concluent nos interlocuteurs.


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