Sous-location ou abandon des logements, ascenseurs en panne et charges non honorées…

L’AADL dans tous ses états



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De nombreux bénéficiaires de logements dans le cadre de la location-vente AADL ont opté pour la sous-location de leurs appartements, alors que d’autres les ont carrément abandonnés, et ce, malgré les mises en garde des pouvoirs publics.

Alors que le citoyen se plaint de la crise du logement, nombre d’appartements sont restés inhabités dans les nouvelles cités AADL, à l’instar de celles de Sidi Abdallah, Bouinan, Ouled Fayet… Surnommées les villes fantômes, ces sites sont désertés par les nouveaux propriétaires, qui avaient, doit-on le signaler, attendu pour la plupart, plus de 17 ans pour pouvoir acquérir un logement AADL. Une fois réceptionnés, ces nouveaux appartements sont restés inhabités. Et pour cause : leurs propriétaires ont un logement ailleurs. Pour ces personnes, avoir un appartement de plus est toujours bénéfique, pour assurer l’avenir de leurs enfants. D’autres optent pour la location de leurs appartements, pour arrondir leur fin de mois. Il s’agit pour eux d’un apport financier à ne pas négliger. Il s’agit là d’une situation récurrente, traduite par l’absence de contrôle du ministère de l’Habitat de l’urbanisme et de la ville, ainsi que des services de l’Agence Nationale de l’Amélioration et du Développement du logement (AADL). Après leur livraison, ces logements restent inoccupés, et aucune mesure n’a été prise à l’encontre de leurs bénéficiaires, par les responsables du secteur. C’est à se demander quel est le rôle des services de contrôle de l’agence AADL. D’autant plus que chaque site abrite des antennes administratives de l’Agence. En effet, en faisant un tour au niveau de plusieurs sites AADL, une absence totale des services de contrôle est constatée. cloîtrés dans leurs bureaux, les agents de l’AADL, qui sont sensés avoir les yeux ouverts sur tout ce qui se passe autour d’eux, passent leurs journées à se rouler les pouces. Pour eux, leur travail se limite à réceptionner les bons de payement des loyers, et à rédiger des rapports rassurants aux responsables. Des dirigeants qui, à leur tour, ne sortent pas de leurs bureaux, sauf lors d’une visite officielle du ministre. Présent dans chaque visite à écouter les directives du premier responsable du secteur, ces responsables sont, pour les autres jours, aux abonnés absents. Une réalité qui en dit long sur l’état du secteur. Pour remédier à cette situation, les responsables du ministère de l’habitat sont appelés à prendre les dispositions nécessaires. S’exprimant hier sur une chaîne privée, le directeur de l’AADL, Saïd Rouba, a mis en garde les bénéficiaires qui mettent leurs logements en vente, location, et/ou ne les utilisent pas. Ces personnes, a-t-il dit, «seront sévèrement punies par la justice, et ce, par la suspension de leurs actes de logement AADL provisoires». Selon lui, il est strictement interdit de vendre, louer et ou abandonner son appartement, précisant que l’objectif principal de l’ouverture de cette formule est de répondre aux besoins des citoyens.

Pré-affectations AADL2 début 2019

Poursuivant sa déclaration, Rouba a annoncé l’ouverture du site en faveur de 60.000 souscripteurs AADL2, pour le retrait de leurs pré-affectations d’ici le début de 2019. Répartis sur le nombre de wilayas, a-t-il poursuivi, pas moins de 10.000 logements AADL2, dont 4100 pour la wilaya d’Oran, seront livrés pendant le premier trimestre 2019. S’agissant du dossier AADL1, l’intervenant a assuré que «pour la capitale, 10.000 unités, dont 5000 au niveau de la nouvelle ville de Bouinan, vont être distribuées avant la fin de l’année en cours». Par ailleurs, le directeur de l’Agence a aussi parlé du problème des pannes d’ascenseurs, qui est constaté dans plusieurs cités. A cet effet, il a révélé que jusqu’à aujourd’hui (hier, Ndlr), plus de 50% de ces ascenseurs sont fonctionnels, alors que le reste est en cours de maintenance. «Nous avons lancé un appel d’offre pour installer 477 ascenseurs», a-t-il conclu. Enfin, beaucoup de locataires des cités AADL se demandent à quoi servent les charges qui représentent près de 50 % du montant de la location. Une question sur laquelle les responsables de l’AADL doivent sérieusement se pencher, sachant que dans certains sites, les femmes de ménage ne passent qu’une seule fois par mois.

Radia Choubane

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