Qui a ordonné l’exécution de l’auteur présumé de l’attentat de Strasbourg ?



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Par Karim B. – Tous les indices convergeaient vers une liquidation physique de l’auteur présumé de l’attentat de Strasbourg, le Franco-marocain ou Franco-algérien – on ne sait plus – Cherif Chekkat, dont le frère aurait été interpellé en Algérie, selon le quotidien français Le Parisien.

Ce n’est pas la première fois que les services de sécurité français abattent un terroriste seul et retranché face à une armada composée de membres du GIPN et du GIGN surarmés, deux corps d’élite censés être entraînés pour pourvoir arrêter un suspect en vie dans les conditions les plus difficiles afin de permettre à la justice de remonter la filière jusqu’aux commanditaires. Comme à Toulouse, où Mohamed Merah avait été abattu dans les mêmes circonstances le 22 mars 2012, après avoir commis une série d’attentats, à Strasbourg, les services de sécurité français viennent de «refermer» le dossier Chekkat, noyé dans l’euphorie des habitants de cette ville du nord-est de la France «soulagés» par cette «heureuse nouvelle».

Pour détourner les regards de cette exécution du terroriste présumé, pour la neutralisation duquel des moyens impressionnants ont été mobilisés, les médias dominants – les chaînes d’information en continu notamment – tendent le micro aux Français – manipulés – qui, tous, félicitent la police pour ce «travail héroïque» et diffusent les images de victimes de l’attentat ainsi «vengées». Sur les plateaux de ces mêmes chaînes, «experts» et hommes politiques de toutes obédiences se relaient pour encenser et complimenter les forces de l’ordre qui ont «donné le meilleur» et «réussi leur mission».

Pourtant, la mort de Cherif Chekkat est censée être perçue comme un échec cuisant, en ce sens qu’elle ne permet pas de savoir si le terroriste avait des complices. Les Français ne sauront pas, non plus, qui lui a donné l’ordre d’agir. Les responsables politiques français qui ont «voulu» cette mort seront-ils interpellés sur cette «précipitation» qui prive la justice française d’un «témoin clé» qui aurait pu aider à identifier les réseaux dormants et les ordonnateurs et prévenir ainsi d’autres attentats ?

Pour le moment, l’heure est aux congratulations et à l’autosatisfecit jusqu’au prochain événement tragique qui fera basculer la France – ou un autre pays d’Europe – dans l’horreur faute d’avoir permis de faire la lumière sur un phénomène qui n’a pas encore révélé tous ses secrets : le terrorisme islamiste.

K. B.


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