Abdelhakim Serrar sort de sa réserve

«Je veux changer le visage de l’USMA d’une manière intelligente et calme»



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Le Directeur général de l’USM Alger, Abdelhakim Serrar, sort de sa réserve après les critiques subies de la part de quelques anciennes figures usmistes au lendemain de l’élimination des Rouge et Noir en Coupe arabe des clubs champions par les Soudanais d’El-Merreikh.

«C’est normal que le propriétaire et les supporters du club ne soient pas contents, mais il ne faut pas s’alarmer. L’USMA n’est pas en danger. Je suis un homme de terrain, j’ai fait mes preuves. Je ne cherche pas des excuses. On a commis des erreurs impardonnables et perdu des matches décisifs contre El-Masry de Port Saïd et El Merreikh du Soudan, mais ce n’est pas une catastrophe. Quand on se fixe des objectifs, on peut les atteindre, comme on peut les rater. Je suis un gestionnaire et j’ai le droit de me tromper. A ma venue, l’USMA jouait le maintien. Aujourd’hui, on est premier avec sept points d’avance. On espère gagner le titre pour revenir en Ligue des champions d’Afrique en septembre prochain. Je veux changer le visage de l’USMA d’une manière intelligente et calme», a réagi Serrar sur USMA-TV, tout en s’attachant à son projet, celui d’offrir à l’USMA un premier titre africain. «Je suis prêt à partir sans bruit, mais je suis là pour un projet et j’entretiens de très bonnes relations avec les propriétaires et les supporters de l’USMA. Pour gagner un titre africain, il faut avoir la personnalité africaine, des joueurs solides, des challengers. Tout le monde doit avoir une mentalité africaine pour atteindre cet objectif, à commencer par le garde matériel», a précisé l’ancien défenseur international, déterminé à réussir ses mercatos hivernal et estival pour donner une autre dimension à la formation de Soustara. «On aura des recrues de qualité, c’est promis. On a engagé Belarbi et Vivien. Un autre grand joueur (le Libyen Rabii Ellafi ?) va signer ce week-end et Zouari sera aussi avec nous si la CRL lui donne gain de cause. On aura un effectif réduit, mais de qualité. On a décidé de prêter nos jeunes (Mahious, Benchikoune, Benhammouda, Benchaâ et Hamra) pour qu’ils puissent avoir de temps de jeu ailleurs, comme le fait si bien Yaïche au NAHD», a souligné le DG de l’USMA, qui a pris, d’autre part, la défense de l’entraîneur du club, Thierry Froger. «Foger a un plan de jeu et il a instauré une discipline de fer. Il a certes commis des erreurs de coaching dans certains matches décisifs, mais il faut lui accorder des circonstances atténuantes. Il ne faut pas oublier qu’on a joué 26 matches jusque là. Nos joueurs n’y sont pas habitués et ils n’ont pas une bonne formation. Ils ne sont pas préparés du tout à ça», lance Serrar qui soutient aussi les décisions disciplinaires prises par Froger à l’encontre de certains cadres de l’équipe, à leur tête Chafai. «L’entraîneur a fixé des régles qui sont appliquées sur tout le monde. Si on les casse et on se met du côté des joueurs, Froger va partir et le club sera le grand perdant. Chafai est payé depuis ma venue au club et son affaire ne devait pas prendre une telle ampleur», tonne l’ancien patron de l’ES Sétif. S’agissant des décevantes performances des jeunes catégories de l’USMA, Serrar a tenu à préciser qu’il «cherche des joueurs de talent, pas des résultats au niveau des jeunes».

Larbi Bouazza

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