Commission fédérale d’arbitrage (CFA)

L’encombrante affaire Necib



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Nouveau rebondissement dans le chapitre de la liste des arbitres algériens badgés FIFA pour la période 2018-2019.

Ce qui est communément appelé l’affaire Redouane Necib vient de connaître un autre épisode. En effet, le silence religieux observé depuis quelques jours sur le dossier Necib a laissé place à des révélations qui mettent mal à l’aise tous ceux qui ont participé de près ou de loin à l’établissement et l’envoi de la liste des arbitres internationaux pour 2018-2019.

L’élément déclenchant a été, sans aucun doute, l’article paru dans El Watan, édition du 13 décembre 2018, faisant état du retrait du nom de Redouane Necib de la liste des arbitres internationaux transmise à la FIFA en septembre ou octobre dernier.

L’information indiquait que l’arbitre Redouane Necib n’a pas été retenu par la FIFA. Passé le temps de surprise, des langues se sont déliées et chacun y est allé de son explication. Beaucoup ont hâtivement conclu que «Rivaldo» a été débarqué de la liste à cause de son âge (41 ans).

L’explication était plausible, sauf qu’un fait important a totalement échappé à la perspicacité des uns et des autres. C’est celui du facteur âge. Tout le monde sait que parmi les critères retenus par la FIFA pour la sélection d’un arbitre international, l’âge de celui-ci ne doit pas dépasser 38 ans.

A la date de la transmission de la liste des arbitres internationaux à la FIFA, Redouane Necib avait allégrement dépassé les 40 ans. Les responsables de la FIFA se sont, justement, focalisés sur ce détail important pour rejeter la candidature de Redouane Necib.

Gorge profonde ajoute: «Ce malheureux épisode, le rejet de la candidature de Redouane Necib, n’aurait jamais dû se produire si la fédération avait pris soin d’indiquer sur la fiche de l’intéressé qu’il était international depuis des années, qu’il avait perdu le badge d’international la saison dernière avant de le récupérer cette année après de belles performances accomplies au cours de la saison précédente. Quelque part, l’arbitre annabi a été victime soit d’une machination ou d’une grave faute relevant d’un niveau de connaissance des règlements qui laisse à désirer».

Pour conforter ses propos, notre interlocuteur précise : «Un cas pareil s’est produit il y a quelques années avec un arbitre algérien qui était à l’époque un peu plus âgé que Redouane Necib et qui a pu reconquérir son badge d’international une année après l’avoir perdu.

La différence entre les deux cas c’est qu’à l’époque les responsables de la fédération avaient mentionné dans le bordereau d’envoi de la liste que l’arbitre X âgé de 42 ans a regagné son badge après l’avoir perdu une année.

Chose qui n’a pas été faite dans le cas de Redouane Necib. Cette précision est de taille. Malheureusement elle n’a pas été signalée à la FIFA et elle a valu à l’intéressé la conséquence que tout le monde connaît». Affaire à suivre.


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