Droits de l’Homme et liberté d’expression

la situation est très inquiétante en Algérie



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Aujourd’hui le samedi 22-12-2018 était programmé un rassemblement pacifique à Oran au niveau de la place Port Saïd auquel a appelé la LADDH section d’Oran sous le thème libération des détenus politiques, des détenus d’opinion et libération des journalistes.

Le rassemblement fut interdit par les forces de police sous prétexte d’une réquisition faite par le Wali, réquisition que nous n’avons pas pu lire malgré nos multiples demandes. Les participants à ce rassemblement ont été repoussés par la police depuis la place de Port Saïd jusqu’à la place Abdelmalek RAMDANE où des prises de parole ont été effectuées avec un quadrillage des forces de la sûreté qui rappelle le quadrillage qu’opéraient les forces coloniales quand les indigènes que nous étions voulaient s’exprimer.

De nouveau les agents de la sûreté de la ville d’Oran ont repoussé les participants devant l’entrée de l’immeuble où se situe le siège de la LADDH où il y a eu une prise de parole. Apres cela, les agents de l’ordre ont repoussé les participants à l’intérieur de l’immeuble ce qui a transformé la « réquisition » en une poursuite des participants même à l’intérieur de l’immeuble.

La LADDH Oran a organisé un débat avec les représentants des comités présents, en l’occurrence le comité de défense de Mr MERZOUG Touati de Bejaïa, comité de défense de Mr Abdellah BENAOUM de Relizane, la LADDH Tiaret et le comité de soutien au blogueur Jamel MERIH, la LADDH Tlemcen, le comité de soutien à BABA Ahmed Nadjer qui est arrivé en retard de Ghardaia, le comité de soutien au journaliste Adlan Mellah ainsi que le comité de soutien aux journalistes, des lanceurs d’alerte, le SNAPAP- CGATA, le SESS-CGATA, le comité pour l’effacement des dettes des jeunes ayant contracté les micro-crédits de l’ANSEJ ainsi que le journaliste et militant M. Fodil BOUAMALA qui avait la parole.

Il en est issu ce qui suit :

Nous dénonçons le comportement des autorités qui refusent de laisser les citoyens et citoyennes s’exprimer pacifiquement malgré que la constitution Algérienne garantisse ce droit.

– Nous dénonçons le comportement des forces de police contre Mr Yacine Khaldi de la Wilaya de Relizane qui a été embarqué et contre la journaliste Mme LOUKIL Jamila qui a été empêchée de faire son travail et contre le correspondant de la chaîne El Chourouk TV qui a été empêché de filmer le rassemblement.

– Nous sommes conscients que le nombre de cas soulevés est dérisoire par rapport au nombre réel de détenus et c’est pourquoi nous appelons à une conjonction de tous les efforts pour poser ensemble les cas de ceux et de celles qui vivent le déni de liberté.

– Nous remercions tous les avocats qui se sont engagés pour défendre les libertés, nous leur demandons de continuer sur ce chemin qui est difficile mais noble et de l’élargir aux différentes villes du pays.

– Nous dénonçons l’utilisation non-justifiée de l’ISTN ainsi que la procédure injustifiée dans bien des cas du contrôle judiciaire.

– Nous soutenons tous les lanceurs d’alerte qui vivent actuellement une grande répression et leur demandons de nous rejoindre.

– Nous soulignons que nous ne pouvons rester silencieux devant la mort qui attend la jeunesse Algérienne et, de plus en plus d’autres catégories de la population, quand ils décident de fuir cet enfer qu’est devenu pour eux l’Algérie.

Les membres présents se sont entendus pour créer une cellule de coordination pour maintenir le contact direct en vue d’élargir le réseau de solidarité à travers tout le pays.

Par le Président du Bureau la LADDH, Kaddour CHOUICHA 

 


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