Des associations des bénéficiaires «AADL» chez Temmar

Des locataires bien «chargés»



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Les protestataires ont décidé de ne pas payer ces factures de loyer, jusqu’à ce que les autorités concernées s’expliquent sur ces charges fictives.

Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la ville, Abdelwahid Temmar, rencontre aujourd’hui, au siège du Fonds de Garantie et de Caution Mutuelle de la Promotion Immobilière (FGCMPI), les associations des bénéficiaires de la formule location vente «Aadl» du pays.
Selon une source proche du ministère, cette rencontre sera une occasion pour les associations d’évoquer, et de régler, divers problèmes rencontrés au sein des cités Aadl. «Cette rencontre s’annonce de bonne augure», affirme la même source, avant d’ajouter : «un nombre de décisions en faveur des bénéficiaires seront prises, a l’issue de cette réunion». Cette initiative intervient quelques jours après le sit-in tenu par 1400 bénéficiaires des communes de Ras El Oued et de Bordj Bou Arreridj, jugeant : «aberrant et injustifié le montant des charges payées chaque mois». Des bénéficiaires, qui sont obligés de payer des charges contre un entretien inexistant. Ces services sont facturés à 3000 DA pour les F4 et 2400 DA pour les F3, et doivent être payés mensuellement. Il s’agit, entre autres, des frais de gestion administrative, frais d’entretien technique, frais d’entretien et d’hygiène des immeubles, et frais de Gardiennage et de surveillance des parties communes. Dans ce sens, les habitants de ces cités ont tenu, vendredi dernier, un sit-in dans le but de dénoncer la situation catastrophique dans laquelle se trouve leur quartier. Pour eux, «il est inacceptable que les services de l’Aadl facturent des frais d’ascenseurs qui n’existent pas dans les immeubles». Pour sa part, l’association des souscripteurs AADL a qualifié d’«énorme» la somme de 1700 DA de charge consacrée aux frais administratifs. Selon eux, ce montant est inexpliqué, car aucune gestion administrative n’est constatée sur le terrain. A cet effet, les protestataires ont décidé de ne pas payer ces factures de loyer, jusqu’à ce que les autorités concernées s’expliquent sur ces charges fictives. Ils réclament aussi des factures bien détaillées, et une taxe symbolique pour les services faits s’ils existent. Il y a lieu de rappeler qu’en raison des pannes répétitives des ascenseurs, et l’absence dans certains cas des agents d’entretien, l’Agence a décidé de faire baisser les frais d’entretien de ces immeubles, que payent mensuellement les résidents. Cette mesure a été applicable lors du mois d’août dernier dans les régions du Sud, avant sa généralisation sur tout le territoire national. La direction de l’AADL, par cette décision, a tenté de calmer la colère des locataires AADL, qui ne cessent de réclamer la réparation des ascenseurs se trouvant au niveau de leurs bâtiments. Malheureusement, à ce jour, aucune baisse n’a été appliquée sur le terrain. A noter que la problématique des charges est posée au niveau de tous les sites Aadl à travers le pays, où les résidents sont livrés à eux-mêmes, allant même jusqu’à payer le double des charges dans la réparation des ascenseurs, le remplacement des lampes, et même parfois les travaux d’étanchéité.

Radia Choubane


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