2018, l’année charnière de la harga



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Finalement, l’année 2018 aura été celle de la harga par excellence où le repêchage  des corps disparus ne vient  d’assombrir davantage ce drame  national  qui alimente  quotidiennement  les articles de la presse nationale et étrangère. Ce phénomène national semble prendre  toute sa mesure ou démesure, surtout à l’ouest du pays avec  ses statistiques qui  ne sont pas encore arrêtées, ses plages qui  servent de rampe de lancement à des centaines d’embarcations clandestines vers le rivage espagnol. D’Aïn Témouchent à Mostaganem en passant par Oran et Ténès, à Chlef, les côtes de l’ouest ne cessent  de faire l’actualité nationale et des vidéos postées par les ‘’harraga’ n’en finissent plus  de créer le buzz sur les réseaux sociaux. Les interceptions,  sont devenues  presque quotidiennes  et ne parviennent plus  à cacher  l’ampleur de ce  phénomène véritablement quantifié par les autorités espagnoles. A ce titre  et juste au mois de  novembre dernier, 140 ‘’harraga’’ avaient été interceptés simultanément au large de Mostaganem, Oran, Béni Saf, et Bouzedjar et Ghazaouet par les forces navales de la façade maritime ‘’ouest’’. Au début du mois, 70 clandestins ont été interceptés à l’ouest, précisément au large d’Arzew, Oran, Mostaganem et Béni Saf, alors  que  693 autres  ‘’harraga’’ ont été interceptés pour les seuls mois de septembre et octobre derniers. Malgré le renforcement des patrouilles des gardes-côtes, le phénomène  tend à prendre une ampleur jamais égalée qui semble finir par  déborder sur les relations diplomatiques  entre Alger et Madrid. Les Espagnols ne parviennent plus a expliquer ce flot massif des Algériens sur les cotes ibériques et tiennent déjà a demander aux autorités algériennes  de redoubler le contrôle frontalier de ses mille kilomètres de côtes afin de stopper ces débordements  d'immigrants illégaux et éviter les tragédies humaines qui en découlent. Pour faire face à  ce flux migratoire, Madrid a juste  décidé d’“héberger”  dans un centre pénitentiaire  près de 500 de ces migrants, arrivés en Espagne après l'interception de leurs embarcations, en attendant mieux. Quant aux corps disparus qui se comptent par dizaines de victimes, la mer  continue de les rejeter  au fil des jours et des circonstances, leurs  mères continuent de les pleurer à chaudes larmes et les pouvoirs publics  à sensibiliser cette jeunesse, si folle  à tenter la mort  en pleine mer !


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