ASSASSINAT DE LA FILLETTE ‘’SALSABIL’’ A ORAN

Peine capitale pour les deux meurtriers



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Le tribunal criminel près la cour d’appel d'Oran a maintenu les deux peines capitales contre les deux mis en cause Kh.A. et Ch.M., accusés dans le meurtre de la petite Salsabil. Une peine que le représentant du ministère public a requis, lors de l’audience qui s’est tenue le 31 décembre 2018, au niveau de la cour d’Oran. Toutefois,  il faut souligner que cette affaire, rappelons-le avait ébranlé l’opinion publique à la veille de l’aïd el Adha de l’année 2018, quand la jeune fillette disparaitra de son domicile, alors, qu’elle a été envoyée par sa mère pour faire des courses. Très vite les voisins se mettront à sa recherche avec ses parents, qui déposeront une plainte au niveau de la sûreté de Hai El Yasmine. Le jeune mis en cause Kh.A, voisin de la fillette se mêlera à la foule et participera à sa recherche. Mais, voulant écarter les soupçons, il dira aux policiers l’avoir vu avec un voisin au niveau de l’arrêt du bus. Une déclaration qui mettra la puce aux oreilles des policiers. Il sera suspecté, puis conduit au commissariat et interrogé, il ne tardera pas à avouer son crime et conduira les policiers au niveau de la décharge où il avait jeté la dépouille dissimulée dans un sachet poubelle, expliquant que Ch. M, l’avait aidé en ce sens. Le deuxième mis en cause vendeur de melons dans ce quartier sera arrêté à son tour, il tentera de nier cette accusation. Mais Kh.A., avait donné le signalement de ses habits, qu’ils retrouveront cachés au niveau de son véhicule Chana, utilisé dans la vente de melons. Présentés  devant le magistrat instructeur, ils ont été écroués pour le grief de kidnapping d’enfant suivi d’acte contre nature et assassinat et complicité. A la barre du tribunal criminel, Kh.A changera de déclaration insistant sur le fait qu’il n’avait pas violé l’enfant, mais qu’il l’avait appelé pour lui faire des courses, ‘’elle a commencé à crier, j’ai tenté de la faire taire’’ dira ce dernier à l’audience, elle s’est étouffée. Mais, dans sa déclaration, il s’est piégé par lui-même, la présidente de l’audience lui dira mais pourquoi l’enfant a crié si ce n’est parce que vous avez abusé d’elle. Dans ces mêmes déclarations ce mis en cause déchargera son complice disant qu’il ne le connait pas. De même, qu’il insistera sur son enfance et les drames qu’il a vécus. De son côté, le deuxième accusé, c’est le niet catégorique dans ses déclarations, ‘’ce n’est pas moi et j’ai appris ces faits dans  la rue.’’ Le légiste confirmera les déclarations faites lors de l’enquête, du premier procès.Ce  procès prend fin mais le drame  s’est inscrit dans les annales de la justice. Avant la levée de l’audience la présidente dira aux deux accusés qu’ils ont un délai de 8 jours pour se pourvoir en cassation, tel que stipulé dans la loi.

 


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