Sonatrach compte s'allier avec ExxonMobil



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L'Algérie envisage de signer un accord avec ExxonMobil, une compagnie américaine spécialisée dans l'exploitation du gaz de schiste, afin d'exploiter ses réserves d'hydrocarbures non conventionnels, rapporte l'agence Reuters.

A travers cet accord sous forme de joint-venture, le pays veut redynamiser son secteur des hydrocarbures. L'accord, rapporte la même source, devrait être finalisé avant la fin juin 2019 : « Nous sommes très optimistes et les choses avancent dans la bonne direction ; nous allons donc conclure un accord avec Exxon et créer notre coentreprise », a déclaré lundi dernier à Reuters Abdelmoumen Ould Kaddour, PDG de Sonatrach.

La compagnie nationale avait également déclaré avoir entamé des discussions avec 14 autres groupes internationaux pour la création d'une entreprise commune pour le commerce de produits pétroliers et gaziers, après des investissements pour l'achat de sa première raffinerie à l'étranger.

Dotée d'une des plus importantes réserves mondiales de gaz de schiste, l'Algérie veut procéder au développement du secteur en s'appuyant notamment sur l'expertise d'entreprises comme ExxonMobil. Le gaz de schiste demanderait de son côté un investissement minimum de 43 milliards de dollars pour la production de 20 milliards de m3 de gaz. L'espace saharien est l'un des seuls au monde à permettre la mise en œuvre d'une telle solution pour la génération électrique.

Concernant le potentiel de l'Algérie en gaz de schiste et la place qu'occupe cette ressource dans la stratégie de Sonatrach pour la période 2020/2030, Ould Kaddour a affirmé que l'Algérie occupait la troisième place dans le classement mondial des réserves de ce type de gaz. Il a, à ce propos, affirmé que « tôt ou tard nous serons amenés à utiliser le gaz de schiste », estimant cependant que les expériences vécues à In Salah « doivent être prises en considération pour ne pas commettre les mêmes erreurs à l'avenir. Donc, nous arriverons fatalement au gaz de schiste, mais nous y arriverons dans de meilleures conditions en veillant à toutes les mesures nécessaires à la protection de l'environnement », a-t-il avancé, relevant que la technologie a extrêmement évolué depuis les premiers essais effectués à In Salah il y a une dizaine d'années : « Si vous visitez actuellement les champs de gaz de schiste, vous allez constater à quel point ils sont propres et respectueux de l'environnement », a-t-il soutenu.

En visite le 1er octobre 2017 à la raffinerie d'Arzew, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a demandé aux responsables de Sonatrach de reprendre les opérations d'exploration : « Il est temps que Sonatrach exploite toutes ses énergies au service de l'entreprise et du pays », a-t-il déclaré devant les caméras de la télévision algérienne, ajoutant : « Il ne s'agit pas là d'une démarche aventurière, mais d'une option visant à garantir l'avenir en matière énergétique », pour mettre fin à une polémique autour de l'exploitation de cette énergie.

L'Algérie dispose de 707 trillions de pieds cubes(Tpi3) de gaz de schiste, soit 9,3% des réserves mondiales. Ce qui représenterait plus de la moitié des RTR en Afrique, selon des évaluations réalisées par Sonatrach avec des compagnies pétrolières internationales sur cinq bassins sahariens. Ces réserves récupérables ont été calculées pour les zones d'Ahnet, Timimoun, Mouydir, Illizi et Berkine. Avec un TR de 15%, l'Algérie occupe la quatrième position mondiale en termes de ressources techniquement récupérables, juste après les Etats-Unis (dont le TR varie entre 20 et 50% selon les gisements), la Chine et l'Argentine, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie sur le gaz de schiste réalisé en 2013.


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