Grève des enseignants

L'appel de l'intersyndicale largement suivi



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Comme prévu, le mouvement de grève générale, auquel avait appelé l'intersyndicale de l'éducation, a été observé ce lundi. La grève a été largement suivie selon les estimations de ses initiateurs.


Ce lundi encore, le secteur de l'éducation a été perturbé suite à l'appel lancé par l'intersyndicale du secteur de l'éducation regroupant cinq syndicats. Nouria Benghabrit n'a, finalement, pas réussi à faire baisser la pression et à écarter le spectre de la grève. Contacté par nos soins, le secrétaire général du Conseil des enseignants des lycées d'Algérie (CELA), Idir Achour, a avancé le taux de 56,67% ,de participation aux environs de11h30. Selon lui, ce taux sera plus important à la fin de la journée. « Nous sommes satisfaits de la mobilisation de la base, qui a répondu massivement à l'appel de grève de l'intersyndicale », a indiqué Idir Achour. « Ni les intimidations, ni les menaces de certains directeurs d'établissement scolaire n'ont dissuadé les enseignants d'observer leur mouvement de grève, a-t-il encore assuré. Meziane Meriane, coordinateur du Snapest souligne, pour sa part, que les premiers rapports envoyés par quelques bureaux locaux attestent « qu'il y a du répondant ». Le SNAPEST attend le PV de sa réunion avec le ministère de l'Education : « Ce lundi, on nous a appelés pour nous dire que le PV était prêt, puis on nous a contactés ce matin pour nous informer qu'il reste encore quelques points à compléter » atteste-t-il. De son côté, Sadek Dziri, président du bureau national de l'UNPEF, affirme que les premiers taux ont été satisfaisants, en attendant le taux général en fin de journée. « Nous avons pris attache ce matin avec nos représentants dans quelques wilayas ;s le mouvement a été bien suivi par nos adhérents ; nous aurons une idée précise sur la mobilisation en fin de matinée », ajoute-t-il. A travers ce mouvement de grève, la coalition confirme à ses adhérents « sa détermination à poursuivre le combat en faveur de leur cause » et renouvelle son appel au ministère pour un dialogue « sérieux avec des réponses précises aux revendications.


Ces dernières portent essentiellement une série de doléances socio-professionnelles liées principalement à la révision du statut particulier des travailleurs de l'éducation nationale et la levée des entraves aux libertés syndicales. Ces syndicats exigent aussi l'amélioration du pouvoir d'achat, car les augmentations arrachées par les luttes syndicales sont aujourd'hui rattrapées par l'inflation. Il faut rappeler, que ce mouvement de grève sera appuyé par plusieurs rassemblements de protestation prévus aujourd'hui devant les directions de l'éducation à l'échelle nationale.


L'intersyndicale se réunira le 24 janvier pour évaluer l'état des lieux et prendre « les décisions qui s'imposent ». Pour sa part, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a entamé une série de rencontres bilatérales avec les syndicats en question dans le but de les dissuader de leur action, en vain. Elle a rappelé que les portes du ministère n'ont jamais et ne seront jamais fermées devant les syndicats. Tout en soulignant que les négociations sont toujours en cours avec l'intersyndicale qui est l'initiatrice d'une série de mouvements de contestation, Benghabrit reconnaît le droit de grève autorisé par la loi.


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