Blida en bref



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Blida : Les travailleurs d’Hydro Technique exigent leur syndicat

P lusieurs travailleurs de l’entreprise publique Hydro Technique, direction de Blida, interpellent leur PDG pour qu’une section syndicale soit installée au sein de leur unité. «Nous sommes sans syndicat depuis deux ans. Notre travail est très pénible, alors que notre administration ne fait rien pour que nos droits soient respectés», dénonce un groupe de travailleurs constitué majoritairement d’ouvriers. «La gestion de la carrière des travailleurs reste floue. Personne ne sait sur quelle base les promotions sont faites, ni encore moins comment se font les recrutements. Aussi, nous exerçons nos métiers dans des chantiers où les conditions de travail sont très difficiles et où le risque d’accidents de travail est omniprésent. Du coup, l’installation d’une section syndicale est plus que nécessaire pour préserver nos droits», insistent nos interlocuteurs.

Pour un agent de la même entreprise, l’administration de cette dernière ne semble pas se soucier prioritairement de l’intérêt du travailleur, du moment où même «les cartes Chifa ne sont pas activées à temps». «Je me suis présenté à un pharmacien pour l’achat de médicaments, mais quelle était ma surprise lorsque j’ai su que ma carte n’était pas fonctionnelle depuis quatre mois, faute d’activation.

Et pourtant, il s’agit là du rôle du correspondant social, qui devait faire régulièrement le nécessaire avec les services de la CNAS. Nous avons tout fait pour provoquer une assemblée générale élective pour un nouveau bureau de syndicat, mais en vain». Nos interlocuteurs exigent que le bilan de l’ancienne section syndicale soit établi et que le droit à l’installation d’un syndicat au sein de leur entreprise leur soit accordé dans les meilleurs délais. Notons que l’entreprise Hydro Technique est spécialisée dans les travaux publics et hydrauliques. Sa direction de Blida compte environ 200 travailleurs.

Un musée de la ville en projet

Blida aura, l’année prochaine, son musée dédié à son histoire, apprend-on de Mahmoud Benazout, P/APC de Blida, lors de la célébration, jeudi dernier, de la Journée nationale de la commune. «Nous pensons à consacrer un grand espace dédié à l’histoire de Blida au niveau du nouveau siège de l’APC, encore en chantier. Il comportera, notamment, des manuscrits, des objets rares, des archives appartenant aux administrations locales…

Toute idée pouvant apporter un plus à ce projet est la bienvenue». Le premier magistrat de la ville des Roses insistera sur le fait que cet espace sera «un lieu où l’habitant de Blida et les touristes pourront voyager à travers le temps, un lieu qui raconte les sites historiques de la région, les sept portes de la ville, les coutumes et traditions et tout ce qui est en rapport avec notre ville». Le P/APC de Blida lance un appel, pour l’occasion, aux familles détentrices d’objets ou de documents en rapport avec l’histoire de Blida à l’offrir au musée, une fois fonctionnel, afin de contribuer à faire connaître à un maximum de personnes l’histoire d’une ville qui a besoin d’être sauvegardée et préservée de l’oubli.

Quand l’université se rapproche des lycéens

U ne caravane de présentation de l’université Blida 2 a démarré le 15 janvier dernier pour sillonner plusieurs lycées de la wilaya de Blida. La première rencontre a eu lieu avec les élèves de terminales du lycée Belkacem El-Ouzeri, à Blida, et ce, afin de leur présenter les différentes spécialités enseignées par l’université en question, les initier aux programmes et leur expliquer les débouchés de chaque formation.
«La caravane continuera son itinéraire chaque mardi grâce au concours des enseignants de l’université, qui sillonneront les différents lycées de la wilaya de Blida, toujours avec les mêmes objectifs», lit-on dans un communiqué établi par l’université en question.

Une délégation du British Council à Blida 2

L ’université Blida 2 Ali Lounici a reçu, mercredi dernier, une délégation du British Council, et ce, dans le cadre d’une visite de travail relative au programme «Taqqadam». Ce programme s’inscrit «dans une perspective de meilleure insertion des étudiants du département d’anglais dans une société anglophone, de les préparer à la vie active et de leur inculquer les principes de citoyenneté et de collaboration optimale». Notons que le programme en question est initié par le British Council, il était destiné auparavant aux lycéens, avant de cibler les étudiants universitaires.


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