CAF

 Abid-Charef sera-t-il réhabilité ?



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L’arbitre algérien Mehdi Abid-Charef a été «blanchi» par la CAF des accusations portées à son encontre au lendemain de la finale aller de la Ligue des champions d’Afrique, entre Al Ahly d’Egypte et l’Espérance de Tunis, qu’il a arbitrée le 2 novembre dernier au Caire (Egypte).

Ayant sifflé deux penaltys, transformés en buts (Al Ahly l’a emporté par 3 à 1), pas du tout évidents, et cela après avoir aussi utilisé la VAR, l’assistance vidéo, expérimentée pour la première fois dans une compétition continentale interclubs, les Tunisiens avaient porté de graves accusations à son encontre. Ce qui lui a valu l’ouverture d’une «enquête» par l’instance africaine.

Le 16 novembre, le jury disciplinaire de la CAF a estimé, dans une décision portant l’intitulé «Allégations de corruption», qu’«il existe suffisamment d’éléments justifiant la tenue d’une audience concernant les allégations de corruption formulées à l’encontre de M. Mehdi Abid-Charef» et que celui-ci est «provisoirement suspendu de toutes les activités de la CAF liées au football en attendant la prochaine audience disciplinaire».

Or, selon nos informations, le referee algérien n’a jamais été entendu par le jury disciplinaire. Aujourd’hui, l’instance que préside Ahmad Ahmad a estimé qu’il n’y avait pas d’élément prouvant ces accusations. Sauf qu’entre- temps, Mehdi Abid-Charef a été écarté du Mondial des clubs qui s’est tenu du 12 au 22 décembre dernier aux Emirats arabes unis pour lequel il était désigné.

De plus, l’Algérien ne figure pas dans la liste des arbitres de la zone CAF invités à un stage en vue du Mondial 2022. Comment l’instance africaine compte «dédommager» Abid-Charef des dégâts occasionnés pour ce qui est de sa carrière ? Il est clair que celui-ci est passé complètement à côté de son sujet lors de cette rencontre.

Mais la CAF a-t-elle pour autant le droit de «répercuter» des accusations aussi graves (corruption) alors que finalement elle ne disposait pas d’éléments attestant cela, d’où la levée de la suspension provisoire ? Le jury disciplinaire pouvait se contenter d’une convocation pour que l’Algérien s’explique sur son «mauvais» arbitrage.

L’enjeu est peut-être ailleurs. Selon nos informations, l’objectif serait, pour certaines fédérations, d’écarter un potentiel concurrent pour ce qui est de la sélection des arbitres CAF qui seront désignés pour le Mondial 2022.

Et il n’y avait pas meilleure occasion pour eux qu’une mauvaise prestation de l’Algérien lors de la finale d’une compétition africaine interclubs pour le mettre hors course. En tout cas, la «gestion» de ce genre d’affaires, comme de toutes les actions de la CAF, a de tout temps été une question de rapport de force entre les membres de l’exécutif et les fédérations. Et ce qui est valable pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre.


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