Adlene Mella

Le procureur requiert la confirmation des peines prononcées



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Le procureur général M. Issad Kamel qui représente le ministère public au niveau de la première chambre pénale de la cour d'appel d'Alger a requis,ce mercredi, au cours de son réquisitoire la confirmation des premières peines prononcées par Mme Merzouki Leila, présidente du tribunal correctionnel de Bab El Oued, contre le journaliste Adlene Mellah, le photographe Ladjel Abdelaziz et Negrouche Abdelhafid.


Le procureur général a estimé que toutes les preuves légales et matérielles relatives aux accusations portées contre les mis en cause au cours de l'instruction judiciaire sont formelles notamment en ce qui concerne l'atteinte à l'ordre public, l'entrave à la mission des services de sécurité qui surveillaient le mouvement de protestation de pas moins de 100 artistes près du cafétéria Tontonville et du square port Saïd.


Comme il fallait s'y attendre le procès en appel tant attendu du fils de l'ancien Secrétaire d'Etat chargé de la jeunesse, Mellah Adlene, s'est poursuivi jusqu'au une heure tardive en présence d'une foule nombreuse composée essentiellement des parents, des proches, des représentants de la société civile, des avocats, de certains artistes et de l'activiste Rachid Nekkaz. Ce dernier appelait les jeunes qui se trouvaient au seuil de la cour de juridiction de « faire preuve de sagesse et civisme lors de ce rendez-vous ».


En effet, c'est sous haute surveillance sécuritaire que le président de la première chambre pénale de la cour d'appel d'Alger M. Amrani Abdenour assisté dans sa tâche de Mme Kazzem Zahia et de M.Hadj Mihoub Kamel Sidi Moussa a ordonné l'ouverture du procès d'Adlane Mellah qui se apparaissait souffrant l'obligeant à s'appuyer sur un agent de l'ordre public en faction.


Le président de la cour a demandé à Mellah s'il était apte pour être jugé, sans hésitation aucune, l'inculpé d'une voix affaiblie a répondu : « Je veux bien être jugé monsieur le président aujourd'hui… ».


Au moment où le président allait commencer les auditions, l'un des avocats constitués s'est rapproché au pupitre et a lancé à la direction du président : « L'état de santé de mon client ne lui permet pas d'être jugé monsieur le président aujourd'hui. Je préfère que vous ajourné le procès à une date ultérieure ! »


A cet instant des avocats constitués au profit du même accusé ont clamé haut et fort à la direction du juge et à leur tête maitres Amine Sidhoum, Lakhlef Cherif et bien d'autres : « Toutes les conditions sont réunies pour poursuivre le procès et personne ne peut se mettre à la place de notre client ! ».


Les avocats de la défense ont axé leurs interventions sures : « les anomalies et carences et les erreurs commises par les officiers de la police judiciaire au cours de l'enquête préliminaire ».


Me Habboul Abdellah a dressé un dur réquisitoire contre les dépassements enregistrés au cours de l'enquête préliminaire.


Dans le même contexte, l'avocat en question a affirmé que : « Ni le nom ni le prénom de l'officier de la police judiciaire qui a procédé à l'audition n'étaient pas mentionnés dans le PV de constat »


Dans le même volet, Me Habboul a indiqué que « le disque dur dans lequel se trouvait les six vidéos d'incitation à la rébellion n'existe pas au niveau du service des pièces à conviction.


Le même avocat de la défense s'est posé la question de savoir comment l'officier de police a auditionné à 16h56 Laâdjal et cinq minutes plus tard, à17h00 il se retrouve à


interroger Mellah Adlane alors qu'il y a une bonne distance entre les deux Sûretés urbaines,s celle de la Basse Casbah et celle de Bab el Oued…


Les avocats de la défense n'ont pas caché leur mécontentement quant aux déclarations du procureur général qui a estimé que les noms des officiers n'ont pas été portés sur les PV par omission et non pas volontairement, et il a tenu à affirmer que les perquisitions, notamment celle du wali d'Alger relative aux interdictions des attroupements, ont été incluses dans le dossier de manière involontaire.


Les avocats de la défense ont par ailleurs souligné que « le procureur est le directeur de la police judiciaire. Il ne devait pas justifier les erreurs des officiers de police mais plutôt les sanctionner ».


Interrogé par le président en charge du dossier, Adlane Mellah a nié tous les faits qui lui ont été reprochés au cours de l'instruction judiciaire, affirmant au président qu'il se trouvait au square Port-Saïd à quelques mètres de Tantonville où des artistes se sont regroupés pacifiquement en signe de solidarité avec Kamel Bouakez, demandant sa libération.


Mellah a déclaré : « Je fais l'objet d'un coup monté de toutes pièces par le directeur d'une chaîne télévisée. Il me colle des étiquettes sans fondements. »


A la question de savoir s'il possède une carte de presse, Mellah a répondu : « La commission habilitée à délivrer les cartes de presse pour les journalistes de l'audiovisuel ne s'est pas encore réunie. J'ai travaillé en tant que directeur général à Beur-TV et j'étais responsable de pas moins de 800 employés. Je traitais les communiqués de presse que m'envoyait entre autres la présidence de la République, le ministère de la Défense nationale, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Si je n'étais pas journaliste, je suis donc un espion ! »



A propos de la relation qui le liait au photographe Laâdjal, l'inculpé a déclaré : « Je ne pouvais pas l'appeler pour prendre des photos du mouvement de protestation des artistes, d'autant plus je ne m'entends pas avec lui, car il a déposé plainte contre moi lorsque j'étais à la tête de Beur-TV


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