Exclusif. C’est la DEA qui a fait exploser le scandale de la cocaïne du Port d’Oran



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Toutes les informations concernant la célèbre cargaison du Vega Mercury, le bateau affrété par MSC et arrivant du terminal à conteneurs de Valence, ont été transmises aux autorités algériennes par les enquêteurs de l’agence américaine la DEA, a-t-on appris au cours de nos investigations. C’est grâce aux renseignements de cette agence américaine que le ministère de la Défense a pu instruire le Service national des garde-côtes (SNGC), un organe relevant du Commandement des Forces navales algériennes, de réquisitionner ce navire dans lequel était caché les fameux 701 KG kilos de cocaïne provenant du Brésil. 

Selon nos investigations, ce sont les enquêteurs de la Drug Enforcement Administration (DEA), le service de police fédéral américain dépendant du Département de la Justice des États-Unis chargé de la mise en application de la loi sur les stupéfiants et de la lutte contre leur trafic dans le cadre de la campagne des États-Unis contre la toxicomanie, qui ont identifié depuis le Brésil cette grosse quantité de cocaïne dissimulée dans les containers des viandes surgelés appartenant au controversé milliardaire algérien Kamel Chikhi.

Les agents de la DEA ont, ensuite, sonné l’alerte et transmis un rapport détaillé à leurs collègues du FBI qui disposent d’un bureau à Madrid en Espagne puisque la première étape de cette cocaïne était la ville de Valence par laquelle elle avait transité avant d’accoster au port d’Oran à bord du Vega Mercury. Après avoir pris en charge cette affaire, le bureau FBI de Madrid contacte les représentants du FBI à l’ambassade américaine à Alger. Informés et briefés, les agents du FBI à Alger vont, par la suite, prendre attache avec la Présidence de la République et leur ministère de la Défense nationale. Ce n’est qu’à ce moment-là que les autorités algériennes avaient fini par découvrir le pot aux roses.

Et contrairement à ce qui a été annoncé dans les colonnes de plusieurs médias algériens, les autorités algériennes n’ont pas été contactées dés le départ par l’ambassade d’Espagne à Alger pour débusquer cette grosse quantité de cocaïne. Tout le travail d’investigation a été accompli par des agents de la célèbre DEA, l’agence américaine impliquée dans la lutte contre les cartels de la drogue aux quatre coins de la planète. Les représentants du FBI à Alger ont pris le relais pour briefer leurs homologues algériens. Et c’est ainsi que l’affaire de la cocaïne du Port d’Oran a explosé. Une affaire qui finira par provoquer des remous politiques jusqu’au plus haut sommet du pouvoir algérien.  


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