Entre efforts de l’Opep et crise au Venezuela

Le pétrole en nette hausse



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Le prix du pétrole de Brent a dépassé son plus haut de l’année avec les baisses de production de l’Opep et la crise au Venezuela, se hissant largement au-dessus des 65 dollars à Londres hier, en cours d’échanges européens alors que les contrats à terme à New York sont restés stables, augmentant de 3,3% cette semaine.

Le pétrole a réalisé ainsi son plus gros gain hebdomadaire en un mois, alors que la coalition de l’OPEP–non-Opep réduit ses livraisons, éclipsant l’inquiétude suscitée par la guerre commerciale américano-chinoise.
Pour sa part, la Russie a annoncé qu’elle accélérerait les réductions de production convenues dans le cadre d’un accord avec l’alliance OPEP +, tandis que l’Arabie Saoudite aurait restreint l’approvisionnement du champ de Safaniyah afin de réparer un câble d’alimentation endommagé. Le champ Safaniyah de Saudi Arabian Oil Co a la capacité de pomper de 1,2 à 1,5 million de barils de brut par jour et constitue une composante majeure de la teneur en «Arab Heavy».

Le câble a été endommagé dans un accident il y a environ deux semaines et les réparations devraient être terminées début mars, selon des sources citées par Bloomberg. Le pétrole a repris ainsi son élan cette semaine – portant, selon Bloomberg, son avance à environ 20% cette année – après que l’Arabie Saoudite ait annoncé une réduction de son offre encore plus importante que celle convenue dans le cadre d’un accord avec d’autres membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés. Néanmoins, la production record et la hausse des stocks aux Etats-Unis, conjuguées aux perspectives d’une croissance mondiale plus faible, limitent les gains.

«Le principal moteur de la hausse des prix du pétrole trouve ses racines dans les réductions de production agressives annoncées par le ministre saoudien du Pétrole», a déclaré Harry Tchilinguirian, responsable de la stratégie des marchés des produits de base chez BNP Paribas SA à Londres. Le prix est également lié aux exportations vénézuéliennes qui connaissent de nouvelles perturbations alors que la Maison-Blanche envisage d’empêcher des entités étrangères de traiter avec le géant pétrolier national du pays, Petroleos de Venezuela SA, afin d’étouffer le pouvoir du président Nicolas Maduro.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avait annoncé, début décembre, que ses membres et leurs partenaires, dont la Russie, allaient accentuer leurs efforts de limitation de la production pour soutenir un marché dont les prix fondaient depuis début octobre. Les marchés n’avaient pas été convaincus et les cours avaient continué de reculer pour atteindre fin décembre leur plus bas niveau depuis plus de deux ans, à 49,53 dollars pour le Brent. Mais les rapports mensuels de l’OPEP et de l’Agence internationale de l’Energie (AIE) ont confirmé cette semaine que les membres de l’OPEP tenaient leurs promesses et avaient taillé dans leurs extractions.

Outre les efforts volontaires de l’OPEP, «les sanctions américaines contre l’Iran et le Venezuela devraient peser sur l’offre mondiale et pourraient ramener le marché du pétrole à l’équilibre», a commenté un analyste cité par l’AFP.

Ces deux producteurs importants voient en effet leurs exportations entravées par les mesures prises par Washington. D’autres pays voient aussi leurs productions perturbées involontairement.
La Libye a dû interrompre plusieurs fois ses exploitations en raison du conflit armé qui secoue le pays et au Nigeria, premier producteur africain, le groupe rebelle des Vengeurs du delta du Niger, qui attaque régulièrement les infrastructures du sud-est pétrolier.


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