L’opposition en réunion ce mercredi chez Djaballah.. Candidat unique

le difficile consensus



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Jusqu’à présent, le président du FJD reste optimiste. À chacune de ses sorties, Abdallah Djaballah déclare avoir trouvé «l’adhésion» chez les acteurs consultés.

Ce mercredi 20 février, les partis de l’opposition tenteront de trouver un accord sur l’initiative d’un candidat unique en prévision de la présidentielle du 18 avril. Chez Abdallah, Djaballah qui accueillera au siège de son parti, le FJD, candidats à la présidentielle, chefs de parti et personnalités politiques, l’opposition devra transcender les divergences pour faire face à la candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat. Mais est-ce une mission facile ? Au sein du FJD, on affirme que tous les acteurs rencontrés lors des consultations menées par le «cheikh» sont conviés. On parle du président de Talaie El Hourriyet, Ali Benflis, du président du MSP, Abderrezak Makri, du candidat libre, Ali Ghediri, de l’ancien diplomate Abdelaziz Rahabi, et du coordinateur de l’UDS, non agréé, Karim Tabbou, entre autres.
Jusqu’à présent, le président du FJD reste optimiste. À chacune de ses sorties, Abdallah Djaballah déclare avoir trouvé «l’adhésion» chez les acteurs consultés. Pourtant, sur le terrain, beaucoup d’éléments se posent d’ores et déjà comme véritables obstacles à la concrétisation du projet qui, faut-il le dire, est vieux et est remis en scène à la veille de chaque présidentielle. Si pour le moment, le MSP dont le chef est candidat, se réserve de rejeter publiquement l’offre de Djaballah, la programmation d’une conférence de presse à la même date, soit ce mercredi, au siège du parti où Makri exposera son programme électoral, prête à beaucoup d’interrogations. Ça sent même une défection au compte de Djaballah. Contacté hier, le chargé à la communication au sein du MSP explique cependant que le parti «adhère à toute initiative pour un candidat unique».
«Nous sommes un parti d’opposition et nous avons donné notre accord sur le principe, à condition qu’il y ait un consensus de tous les acteurs de l’opposition autour d’un programme et d’une vision. L’heure et la date restent des détails», affirme Bouabdellah Benadaimia. D’après lui, le MSP serait même «prêt à faire des concessions», rappelant à ce propos leur initiative de consensus qui «n’avait exclu personne, y compris le pouvoir».

Leadership
Du côté du général-major à la retraite, Ali Ghediri, rien n’indique que le candidat est enthousiaste à l’idée d’un candidat unique. Joint par téléphone, Hmida Ayachi, directeur de communication de la campagne de Ghediri, n’a pas confirmé la présence du candidat, ce mercredi, à la réunion qu’abritera le siège d’El Adala. «La question n’est pas tranchée. Je dois confirmer auprès de M. Ghediri d’abord, avant de vous confirmer», nous dira notre interlocuteur, sans donner de suite plus tard. À entendre Ghediri, déterminé à se battre, jusqu’à dire «ou c’est moi, ou c’est le régime !», il paraît évident que l’homme ne fera aucune concession et n’acceptera pas d’être sous la conduite d’un autre cavalier. À cette thèse, le MSP aussi exprime son opposition. «Nous pouvons faire des concessions mais pas pour un candidat parachuté qui, jusqu’à 2015, était dans le système», tranche Benadjaimia, dans une allusion à Ghediri. Pour lui, le général-major «ne représente pas l’opposition». «L’opposition, ce sont les acteurs de Mazafran, c’est le FFS qui milite depuis 1962, c’est Louisa Hanoune, c’est Ali Benflis…», ajoute-t-il.
Cet obstacle de guerre de leadership entre Makri et Ghediri peut s’étendre jusqu’à Benflis dont le parti n’a pas encore tranché la participation à l’élection du 18 avril. Mais pas que ça, puisqu’en face, il y a d’autres acteurs qui ne croient même au processus électoral. C’est le cas de Karim Tabbou pour qui «le problème ne se situe pas dans les personnes mais dans le jeu électoral». «Nous sommes devant une élection qui n’obéit à aucun principe démocratique, juridique ou administratif», a-t-il déclaré en début de semaine sur le plateau d’une chaîne TV. Tabbou va plus loin en considérant qu’«il n’y a pas pire complicité avec le système que de crédibiliser ces élections». De son point de vue, l’urgence aujourd’hui, «est que les partis adoptent la position du peuple, non pas le contraire». C’est dire toute la complexité pour que cette idée de candidat unique puisse trouver son chemin. Une mission presque impossible pour Djaballah.
Aïssa Moussi


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