Journée du Chahid.. Bouira commémore le centenaire de Farid Ali



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Le centenaire du défunt moudjahid et artiste, Farid Ali, a été célébré lundi à la Maison de la culture Ali Zaâmoum de Bouira à travers une série d’activités artistiques, organisées dans le cadre des festivités commémorant la journée du chahid. Un atelier audio-visuel de la maison de la culture a réalisé un reportage sur le parcours artistique et patriotique de Ali Khelifi alias Farid Ali. Un court métrage a également été diffusé au cours de cette journée. La célébration a été aussi marquée par une chorale du Conservatoire régional de Bouira, qui s’est produit sur scène en reprenant quelques titres du répertoire de Farid Ali, dont la célèbre chanson : «Ayemma Aâzizen uretsru». Une conférence sur le début de carrière du défunt artiste a également été animée.
A cette occasion, un diplôme d’honneur a été remis à la famille de Farid Ali. Des amis du défunt ont apporté des témoignages sur son engagement dans la guerre de libération nationale et son militantisme. Farid Ali est né le 9 janvier 1919 à Ikhelfounen, dans la commune de Bounouh, sur les hauteurs de Boghni (Tizi Ouzou). Après de brèves études chez les Pères blancs, il obtient son certificat d’études primaires et quitta son village pour se rendre à Alger, où il exercera de petits métiers pour subvenir aux besoins de sa famille. Lorsqu’il émigra en France en 1940, les militants nationalistes qu’il rencontra n’eurent aucun mal à le faire adhérer à leur cause. A Paris, repéré et encouragé par les grands musiciens de l’époque, tel qu’Al Jamoussi et Missoum, il se consacre à cet art.
Mais, soupçonné par les autorités françaises après un attentat contre un responsable de la radio française, il est expulsé vers l’Algérie en 1951. De retour au pays, il milite au PPA-MTLD et rentre dans la clandestinité. Arrêté en 1956, il sera emprisonné à Draâ-el-Mizan où il subira les pires tortures. Libéré une année plus tard, en 1957, il s’engage dans la guerre de libération. A l’indépendance, il produit quatre titres, dont la chanson émouvante et patriotique : «A yemma azizen uratsru». Parrainé par Chikh Nourredine, il rentre à la radio nationale où il enregistrera plusieurs autres titres avec lui. Farid Ali est décédé un jour d’octobre 1981. Il a été inhumé dans son village natal de Bounouh.
R. C.


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