Toujours hospitalisé aux HUG (Suisse)

Bouteflika fête son 82e anniversaire sur un lit d’hôpital



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Le président Abdelaziz Bouteflika aurait passé son 82e anniversaire sur un lit d’hôpital en Suisse. Au moment où nous mettons sous presse, et selon plusieurs sources médiatiques internationales, hier soir, il était toujours hospitalisé dans un «état critique» dans le service VIP des Hôpitaux universitaire de Genève (HUG).

Contacté par nos soins, la direction de cet établissement helvétique a néanmoins refusé de commenter cette information. «Nous devons respecter le secret médical de nos patients, quelle que soit leur profession. A ce titre, nous ne pouvons ni confirmer, ni infirmer la présence du Président algérien chez nous», a déclaré Nicolas de Saussure, porte-parole du HUG.

Malgré cette position «diplomate» compréhensible, El Watan a appris de sources sûres que le dispositif de sécurité renforcé autour de la division médicale privatisée, accueillant le malade de marque, était resté en place durant toute la journée d’hier.
Quant au réel état de santé du prétendant à un 5e mandat lors de l’élection présidentielle prochaine, il est clair qu’il s’est dégradé davantage ces derniers jours. Ce qui expliquerait le retardement de son rapatriement.

En effet, d’après les sources officielles, il était censé faire uniquement un «court séjour» pour «effectuer des examens médicaux périodiques».

Or, une semaine s’est écoulée depuis, et il n’est toujours pas rentré. Alors que sa famille et son entourage ont imposé une discrétion, voire un blackout total, sur les vraies raisons de son hospitalisation, refusant de donner la moindre information aux médias, y compris suisses, comme Tribune de Genève et 24 Heures qui ont confirmé son admission aux HUG.

Mais le site d’information russe Spoutnik News, citant une source médicale mentionnée par la chaîne libanaise Al Mayadeen, a indiqué que le Président serait «aux soins intensifs et personne n’a accès à lui». Et de préciser : «L’état de Bouteflika est critique, il est pratiquement inconscient. Les médecins le soignant ne peuvent pas lui délivrer une attestation l’autorisant à poursuivre le travail.» Cette situation pose sérieusement deux problématiques.

La première concerne la capacité du Président-candidat à avoir le fameux certificat médical, son sésame pour pouvoir briguer un nouveau mandat. Le code électoral algérien, notamment dans son article 139, stipule que le dossier de chaque candidat à la présidentielle doit être appuyé par «un certificat médical délivré par des médecins assermentés».

La deuxième touche à la nécessité de sa présence physique lors du dépôt du dossier de candidature. Cela doit se faire aujourd’hui avant minuit. Or, le journal français Le Point a indiqué que «l’avion spécial qui l’a transporté, dimanche 24 février, est retourné tout de suite à Alger». Ce qui voudrait dire en somme qu’«il demeurera un bon moment en Suisse».

Et contrairement à ce qu’ont affirmé certaines sources médiatiques, le président Bouteflika, au même titre que tous les autres candidats, doit obligatoirement déposer lui-même son dossier auprès du Conseil constitutionnel.

C’est, d’ailleurs, ce qu’a daigné rappeler l’APS, hier, soulignant que conformément à l’article 140 de la loi organique portant régime électoral et au décret présidentiel portant convocation du corps électoral, «le dossier de candidature doit être déposé par le candidat, après rendez-vous convenu auprès du secrétariat général du Conseil constitutionnel, contre accusé de réception». Pour rappel, avant qu’il soit limogé, Abdelmalek Sellal, directeur de sa campagne électorale, avait annoncé que le dossier de candidature de Bouteflika allait être déposé aujourd’hui.


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