Présidentielle

six candidats déposent leurs dossiers de candidature, à quelques heures de l’expiration du délai



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Six candidats à la présidentielle du 18 avril prochain ont déposé jusqu’à maintenant leurs dossiers de candidature auprès du Conseil constitutionnel, à quelques heures du délai de dépôt des dossiers, qui expire ce dimanche à minuit.

Le président du parti du Rassemblement algérien (RA), Ali Zeghdoud et le candidat indépendant Abdelhakim Hamadi étaient les premiers à confirmer leur participation à cette élection présidentielle. Ces deux candidats ont remis jeudi dernier leurs dossiers de candidature au Conseil constitutionnel.

Samedi, le président du Front Al-Moustakbel, Abdelaziz Belaid, le président du Parti de la victoire nationale (PVN), Adoul Mahfoudh et le président du mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina ont déposé leurs dossiers de candidature auprès du Conseil constitutionnel. Le général à la retraite, Ali Ghediri a déposé dimanche, en tant qu’indépendant, son dossier de candidature à la présidence de la République.

Le président sortant, Abdelaziz Bouteflika qui a annoncé le 10 février dernier sa décision de briguer un nouveau mandat, devrait déposer sa déclaration de candidature auprès du Conseil constitutionnel ce dimanche, selon sa direction de campagne.

Le délai pour le dépôt des dossiers de candidature à l’élection présidentielle du 18 avril prochain, s’achève, en effet, ce dimanche 03 mars 2019 à minuit, conformément à l’article 140 de la loi organique portant régime électoral et au décret présidentiel portant convocation du corps électoral.

Le dossier de candidature doit être déposé, après rendez-vous convenu auprès du secrétariat général du Conseil constitutionnel, selon la disposition de la loi organique n 16-10 du 25 août 2016 relative au régime électoral.

L’article 139 de la loi organique adoptée à l’été 2016 stipule que “la déclaration de candidature à la Présidence de la République résulte du dépôt d’une demande d’enregistrement auprès du Conseil constitutionnel contre remise d’un récépissé”.

La Constitution qui énonce les pouvoirs du président de la République et les conditions d’éligibilité à ce poste, ne précise pas les modalités et les conditions de dépôt du dossier de candidature à l’élection présidentielle.

La demande de candidature doit comporter les nom, prénom (s), émargement, profession et adresse de l’intéressé. Outre le dossier administratif contenant les renseignements du postulant, ce dernier doit notamment présenter soit une liste comportant aux moins 600 signatures individuelles de membres élus d’assemblées populaires communales, de wilayas ou parlementaires et réparties, au moins, à travers 25 wilayas, ou bien une liste comportant 60.000 signatures individuelles, au moins, d’électeurs inscrits sur une liste électorale.

La demande est aussi accompagnée d’un dossier comportant plusieurs pièces notamment une déclaration sur l’honneur attestant que l’intéressé possède uniquement la nationalité algérienne d’origine et qu’il n’a jamais possédé une autre nationalité, une déclaration sur l’honneur attestant de sa confession musulmane, un certificat de nationalité algérienne d’origine du conjoint de l’intéressé et une déclaration sur l’honneur attestant que le conjoint jouit uniquement de la nationalité algérienne.

Elle doit comporter également un certificat de nationalité algérienne d’origine du père et de la mère de l’intéressé, une déclaration sur l’honneur attestant la résidence exclusive, en Algérie, pendant 10 ans, au moins, sans interruption, précédant immédiatement le dépôt de candidature de l’intéressé, une attestation de participation à la révolution du 1er novembre 1954 pour les candidats nés avant le 1er juillet 1942 et une attestation de non implication des parents du candidat, né après le 1er juillet 1942, dans des actes hostiles à la révolution.

Par ailleurs, le président du parti Talaie El Hourriyet, Ali Benflis qui avait retiré les formulaires de souscription de signatures individuelles au niveau du ministère de l’Intérieur, devrait trancher ce dimanche après midi la question de sa participation à l’élection présidentielle du 18 avril.

Le président et candidat déclaré du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri, a annoncé qu’il ne participerait pas à cette élection présidentielle en cas de candidature du président sortant, Abdelaziz Bouteflika.

Le Parti des travailleurs (PT), qui avait aussi retiré les formulaires de souscription de signatures individuelles au ministère de l’Intérieur, a décidé, pour sa part, de ne pas participer à l’élection présidentielle.


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