Canada.. L’opposition réclame la démission de Trudeau



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Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, fait face à son premier grand scandale politique depuis son entré en fonction.

Les 12 milliards de dollars que la Libye possédait en Belgique et qui ont généré des intérêts, provoquent la polémique au Canada, où l’opposition réclame la démission du premier ministre. La Belgique a libéré de 1 à 2 milliards. Il s’agit des intérêts estimés qu’ont généré les 12 milliards de fonds libyens, gelés sur demande de l’ONU lors de la chute de Mouammar Kadhafi, en 2011. Certains politiciens disent que l’argent pourrait avoir été remis aux milices armées, qui se battent pour l’occupation de champs de pétrole. Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, fait face à son premier grand scandale politique depuis son entré en fonction. Un scandale qui lui a déjà valu la démission d’un de ses conseillers, Gerald Butts. Le journal La Libre Belgique écrit que ce scandale n’est pas étranger à la libération d’argent libyen.
Le premier ministre du Canada et ses collaborateurs auraient exercé des pressions sur la procureure Wilson-Raybould, pour qu’elle empêche la poursuite d’une entreprise canadienne, accusée de fraude et corruption en Libye. Le premier ministre, qui a nié avoir exercé une une pression sur l’ancienne procureure, dit avoir œuvré à empêcher la perte d’emplois des employés de l’entreprise canadienne. D’autre part, nombre de responsables seront auditionnés en Belgique. Alexandre De Geest, administrateur général actuel de la Trésorerie, Marc Monbaliu, ancien administrateur général de la Trésorerie, Frans Godts, ancien administrateur des Questions financières internationales et européennes à la Trésorerie, un représentant des Affaires étrangères, mais aussi les avocats du prince Lauren.
Dans une lettre en août 2012, le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, dévoile à son homologue libyen, les montants des avoirs libyens dans les banques belges, et lui joint une liste de huit sociétés belges qui réclamaient le paiement de dettes. Cette liste comporte au moins une erreur, révélait Le Soir ce mercredi, qui s’est procuré la lettre. Cela dit, dans un courrier adressé en 2013, par le chef de cabinet du Ministre des affaires étrangère à Pierre Legros, Conseil de SAR le Prince Laurent, il est fait référence à l’arrière-plan fiscal qui voit de nombreuses entreprises belges essayer, avec notre soutien, d’obtenir le remboursement de factures impayées, pour des biens et services livrés à l’ancien pouvoir libyen, écrit le journal La Libre Belgique.
Mounir Abi


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