Iâmarène menacé par un glissement



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Depuis quelques jours, la terre bouge et se fissure au village Iâmarène dans le versant de Tachtiouine. Selon nos informations, plusieurs habitations sont menacées par un glissement provoqué par les terrassements de la pénétrante vers l’autoroute Est-Ouest. Certaines d’entre elles présentent des fissures.

Une grande inquiétude s’est emparée des villageois. «Nous avons peur pour nos maisons et nos vies. De jour en jour, nous remarquons que les fissures augmentent. La terre est devenue instable. Nous interpellons les autorités à faire quelque chose avant que cela ne soit trop tard surtout que la pluie n’est pas tombée depuis près d’un mois. Nous craignons qu’avec le retour des pluies, la situation va s’aggraver», confie l’un des habitants de ce village.

Pour en savoir plus, nous avons pris attache avec le maire. «Effectivement, il y a au moins une dizaine de maisons menacées. Elles ont été toutes recensées. Une commission de daïra s’est rendue sur place et a fait son constat. Actuellement, nous sommes au stade de l’étude géotechnique.

Celle-ci va déterminer les mesures à prendre. D’ailleurs, les fissures sont mesurées au quotidien afin d’avoir une idée sur l’ampleur de ce glissement. La situation est réellment inquiétante», nous dira M. Rabah Hamitouche. «J’ai adressé un courrier au wali par le biais du chef de la daïra de Draâ El-Mizan pour dépêcher une commission regroupant toutes les directions afin de prendre des décisions concrètes, notamment l’indemnisation de ces citoyens, et trouver en urgence, dans le cas où la situation se compliquait plus, le moyen de reloger les familles. Nous attendons toujours la réponse» a-t-il expliqué. Ce village pourrait-il disparaître de la carte communale?

On n’est pas encore dans ce cas de figure, tant que les résultats de l’étude ne sont pas encore arrêtés. En tout cas, la situation est difficile pour ces familles qui vivent avec la peur au quotidien. Tout le monde a en mémoire le glissement qui eut lieu en 2011 au village Ikouvâne dans la commune d’Aïn Zaouïa, où toutes les familles furent relogées dans des logements sociaux.

La différence est que dans la commune d’Ait Yahia Moussa, il n’y a aucun projet de logements qui pourrait accueillir ces familles dans le cas où leur évacuation serait décidée. En attendant, l’on espère au moins que tous les travaux autour de ce site soient suspendus jusqu’à nouvel ordre.

Amar Ouramdane


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