Climat des affaires dans le secteur des hydrocarbures.. L’Algérie promet davantage de flexibilité



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Le ministre a fait remarquer que sur les 69 périmètres de recherche et d’exploitation proposés dans le cadre des quatre appels d’offre émis sur la période 2008-2014, seuls 10 périmètres ont été attribués.

L’amélioration du climat des affaires, notamment dans le domaine des hydrocarbures, reste la première préoccupation des opérateurs étrangers en activité ou souhaitant investir en Algérie, même si le potentiel que recèle le sous-sol algérien est avéré. Cette question cruciale a encore une fois été abordée par les présents à la 9e édition du Salon professionnel international de l’industrie pétrolière et gazière (NAPEC) qui a ouvert ses portes hier à Oran.
Sur ce sujet précis, le directeur Promotion du domaine minier à l’Agence nationale pour la Valorisation des Ressources en Hydrocarbures (Alnaft), Farid Ayadi, a fait savoir que depuis 2017, il y a une nouvelle dynamique à vouloir apporter des réponses pragmatiques (à la question du climat des affaires), compte tenu des enseignements tirés. Il s’agit du cadre légal qui doit être instauré de manière à ce que la vision soit de long terme. Pour ce qui est du cadre fiscal, il doit être adapté pour permettre une activité du domaine minier et une adaptation aux spécificités du pays, de la géologie et du contexte pétrolier. Enfin, il doit y avoir un partage équitable des risques et une flexibilité dans la rédaction des contrats. Par flexibilité, le responsable d’Alnaft désigne «tous les acteurs économiques et intervenants au niveau des administrations et institutions de l’Etat pour éviter tous les obstacles liés à l’investissement».
Cette souplesse, ajoute l’intervenant, «est prise en considération compte tenu des résultats jugés médiocres des 4 derniers appels d’offre». Pour y remédier, des B to B sont organisés avec les compagnies dans le but de leur proposer des opportunités.
Dans son allocution d’ouverture, le ministre de l’Energie Mustapha Guitouni a constaté que les entreprises étrangères sont intéressées par les investissements en Algérie. Ceci dit, le ministre a fait remarquer que sur les 69 périmètres de recherche et d’exploitation proposés dans le cadre des quatre appels d’offre émis sur la période 2008-2014, seulement 10 périmètres ont été attribués. Pour débloquer la situation, une réflexion pour la révision de la loi sur les hydrocarbures a été engagée, plus particulièrement ses dispositions juridiques et fiscales afin d’encourager le partenariat gagnant-gagnant et inciter les investisseurs à venir en Algérie.

La mouture finale de la loi sur les hydrocarbures adoptée au 2e semestre 2019
Dans ce sens, il a annoncé que «la mouture finale de ces nouvelles dispositions sera adoptée durant le 2e semestre de l’année en cours». Bien sûr, ajoute le ministre, «la refonte de la loi sur les hydrocarbures s’est faite sur la base d’une large concertation avec nos partenaires et autres experts qui ont toujours manifesté un intérêt particulier pour notre pays.
Notre objectif est encore une fois de créer un climat d’affaires plus propice, d’autant que les ressources potentielles conventionnelles et non conventionnelles sont immenses». Pour l’année 2018, les investissements en Algérie ont atteint 9,9 milliards de dollars. L’activité Exploration et Production a consommé à elle seule 81,82% du montant total des investissements, soit 8,1 milliards de dollars, précise le membre du gouvernement.
Durant cette même année, les investissements dans les Activités Transport par Canalisation et Transformation (Liquéfaction et Séparation, Raffinage et Pétrochimie) ont représenté respectivement 6%, 0,6% et 9,1% du montant total. A l’horizon 2030, Sonatrach ambitionne d’augmenter le nombre de ses découvertes en misant sur l’intensification des efforts d’exploration en effort propre et à travers les partenariats.
Considéré comme le plus grand événement des hydrocarbures dédié à la région Afrique du Nord et Méditerranée, le NAPEC abrite des conférences thématiques autour du renouvellement des réserves, le développement de la pétrochimie, le mix-énergétique, l’amélioration des conditions d’attractivité des investissements, ainsi que des conférences-débats sur le cadre juridique et fiscal offerts aux compagnies pétrolières pour investir en Algérie. Au cours de cet événement qui s’étalera jusqu’à jeudi prochain, les représentants des compagnies nationales et internationales venus de 40 pays exposeront dans divers secteurs en lien avec l’industrie pétrolière et gazière. Pour la circonstance, quelque 20 000 visiteurs professionnels sont attendus.
Hafid Mesbah


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