Mouvement populaire

Forte mobilisation des blouses blanches



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Les blouses blanches ont marché ce mardi à Alger.
Suite à l'appel de l'Intersyndicale de la santé à une marche nationale, ils étaient des milliers à répondre à l'invitation, se mettant ainsi au diapason du mouvement populaire. Les revendications demeurent constantes ; changement du système et respect de la Constitution.
Après un sit-in devant le Centre hospitalo-universitaire de Mustapha Pacha à 10 heures, les blouses blanches ont marché jusqu'à la Grande Poste. Un seul mot d'ordre : le départ du système en place et le respect de la Constitution. Des revendications que des millions d'Algériens ne cessent de revendiquer depuis le 22 février. « Toute la corporation est sortie pour protester et demander le changement du système et des têtes, pour construire une deuxième République », a indiqué Bekkat Berkani, président du Conseil de l'ordre des médecins qui a souligné la nécessité de faire participer le peuple, notamment les jeunes qui n'ont pas à l'heure actuelle trouve leur place, dans la « construction » de cette nouvelle Algérie. Pour ce qui est de l'invitation du Premier ministre dans le cadre de la formation du nouveau gouvernement, il a indiqué que le Conseil a décliné cette invitation, comme l'ont fait d'autres syndicats. « Le dialogue ne se fait pas comme ça en invitant un syndicat, il faut que l'ordre du jour soit bien clair », a-t-il précisé. Cependant, Bekkat n'écarte pas leur participation à la Conférence nationale, dans le cas où on leur fait appel. Cela, en vue de proposer des solutions dont, dit-il, « nous disposons », car le secteur de la santé souffre depuis des années de beaucoup de problèmes. Pour ce qui est de ce mouvement populaire, le président du Conseil de l'ordre des médecins évoque avec fierté son caractère pacifique, souhaitant voir le changement se faire dans les meilleures conditions. Il a par ailleurs rappelé l'importance de respecter la Constitution préconisant la concertation pour ne pas tomber dans l'impasse. Taleb Mohamed, porte-parole du Collectif autonome des médecins algériens (CAMRA), a de son côté exprimé son engagement et sa solidarité avec le peuple dont, dit-il, « nous sommes une partie intégrante ». « Nous sommes des citoyens avant d'être médecins et on est solidaires avec tout le peuple dans cette cause commune », a-t-il enchainé. Ce sont les mêmes slogans que ce Médecin a tenu à relater, à l'instar de « Système dégage », Non au prolongement du quatrième mandat », Oui pour le respect de la constitution ». Selon lui, il n'est pas question d'entamer le changement pour une refondation nationale sans le respect de l'actuelle Constitution. Toutefois, il n'a pas omis de rappeler le combat mené par les médecins résidents, réclamant de meilleures conditions socioprofessionnelles. Manifester en ce jour historique, à savoir le cessez-le-feu, est considéré par Yacine Termak, président du Conseil régional de l'ordre des médecins de Blida, comme symbolique. « Le 19 mars 1962 l'Algérie a été libérée, aujourd'hui nous voulons encore libérer les Algériens », a-t-il indiqué.
Asma, médecin vétérinaire à l'Institut national de la médecine vétérinaire, a également tenu à prendre part à cette manifestation des blouses blanches. « Je sors manifester chaque vendredi en tant que citoyenne, mais aujourd'hui c'est particulier, c'est toute la corporation qui est dans la rue », a-t-elle précisé, soulignant la similitude des revendications. Idem pour Ryma, médecin généraliste à l'EPH de Birtraria, qui dit rejoindre le mouvement dès sa naissance.


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