La colère monte d’un cran à Bouira



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Des milliers de personnes ont manifesté hier dans les principaux boulevards du chef-lieu de la wilaya de Bouira. Les travailleurs des APC et de la wilaya, ceux du secteur de la santé, de Sonelgaz, de la DAS, de l’ONA, de l’ADE, toutes les administrations publiques, les étudiants, les architectes… ont tous crié leur colère contre les manœuvres du pouvoir des Bouteflika.

C’est pour dire aussi que la mobilisation n’a pas reculé d’un iota. Bien au contraire, la colère est montée d’un cran après la dernière lettre attribuée au chef de l’Etat. La réponse de la population de Bouira est catégorique. Le rejet est massif. Les slogans scandés par les manifestants l’ont bien montré.

Allant de : «Y en a marre de ce pouvoir», «Pouvoir assassin», «Bouteflika dégage ! FLN dégage ! RND dégage !», «Voleurs ! Vous avez pillé l’Algérie», «Vive l’Algérie libre et démocratique», jusqu’à «Pacifique, pacifique» et aux youyous des femmes et des jeunes filles. Même les banderoles et les pancartes hissées étaient toutes à sens unique. Le refus du fait accompli que veulent imposer les tenants du pouvoir.

On pouvait lire entre autres : «Nous sommes unis, vous êtes finis», «Non au prolongement du mandat de la honte», «Le peuple réclame le départ de la bande», etc. Les travailleurs du secteur public ont réclamé aussi haut et fort le départ de l’inamovible patron de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd.

Vers midi, les masses de manifestants ont convergé vers l’esplanade de la maison de la culture Ali Zamoum, où ils ont observé un sit-in géant. «J’ai passé la nuit à la garde et maintenant je manifeste aux côtés de mes collègues. Nous sommes sortis pour dire non à ce système pourri et réclamer un changement radical», dira un médecin de l’EPH Mohamed Boudiaf de Bouira. «On ne veut plus de lettres et on ne croit plus à leurs lettres. Un pouvoir qui n’aime pas les jeunes et qui exclut les universitaires n’est pas digne de confiance.

Ce pouvoir qui a dépensé des milliards de dollars pour détruire l’économie du pays doit partir. Le peuple algérien veut se libérer définitivement de cette mafia», déclare Kaci Saidani, l’un des organisateurs de la marche des étudiants. Et d’ajouter que le temps maintenant «est à la mobilisation pour gérer la période de transition après la chute de ce système». Vers 13h, les milliers de manifestants pacifiques se sont dispersés dans un calme total.


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