Suspens autour d’un week- end politique sous tension



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Le week-end politique s’annonce sous tension et le suspense qui entoure tous les événements en vue rajoutera, sans doute, un brin à l’atmosphère ambiante pas très sereine.

Il y a déjà ce rendez-vous désormais hebdomadaire de la manif’ du vendredi dont personne ne peut parier sur l’issue, malgré le caractère pacifique qui a toujours prévalu durant les démonstrations précédentes. En effet, les sorties dans la rue ne sont jamais exemptes de toute incertitude combien même la météo annoncée qui prévoit des perturbations pourrait dissuader plus d’un, surtout que l’opinion reste à l’écoute de Bedoui, toujours en attente d’annoncer la liste de son futur gouvernement pour lequel les tractations seraient toujours en cours.

Les rares fuites qui ébruitent les discussions engagées avec les parties ou personnes susceptibles d’en faire partie, laissent entendre que l’option est loin de susciter une large adhésion des personnalités ciblées capables de faire un certain consensus parmi la société civile qui fait preuve de rejet à toute figure en rapport avec le système.

Les différents syndicats ont, d’ailleurs, vite fait de rendre publique leur position par rapport à la question en déclinant presque systématiquement les invitations au dialogue lancées par les voix de l’heure du pouvoir en poste, notamment les Bedoui, Lamamra et à un degré moindre Lakhdar Brahimi présenté comme le pilote à qui serait confié le projet de la conférence nationale inclusive.

Le temps pris par Bedoui dans la confection de la liste de son futur gouvernement trahit sur la mal adhésion des sollicités qui, visiblement, ne s’empresse pas de dire oui. Jamais, en effet, le remaniement ou l’installation d’un nouveau gouvernement n’a pris autant de temps sous l’ère Bouteflika. Reste maintenant à savoir si Bedoui fera l’annonce tant attendue ce week-end ou non.

Des observateurs avisés laissent en tous les cas entendre que pour des considérations de calendrier qui coïncide avec le rendez-vous populaire du vendredi, il est quasi établi que si annonce y aura, ce ne sera probablement pas avant cette échéance. Comme il faudra aussi certainement laisser passer du temps pour dépasser ces échanges peu amènes que se sont lancés en cette fin de semaine les deux frères ennemis, le FLN et le RND, sans doute parties prenantes actives dans ce qui se trame en haut lieu.

Parallèlement à la situation du pays, un autre parti, le FFS, bien qu’il soit en dehors de cet engrenage, subit lui aussi une crise sans précédent qui le menace dans ses fondements même. Le parti s’apprête à vivre un vendredi tout aussi incertain avec ce Conseil national convoqué par deux membres du Présidium, dont Mme Tayati, et pendant que les trois autres, dont Laskri et Chérifi, rejettent cette programmation et annoncent, eux, un rendez-vous pour le samedi 13 avril.

Il faut dire que la crise et déjà sur la place publique depuis la mise à l’écart de Hadj Djillani et son remplacement, dans un premier temps, par M’Hena Haddadou après le forcing des opposants à Laskri, avant que ce dernier ne revienne à la charge et fasse sauter à son tour Haddadou pour introniser, sans l’aval de ses opposants dans le présidium, Hakim Belahcel la semaine dernière. Suite à quoi, l’autre camp appuyé par le groupe de Tizi-Ouzou compte tenir, coûte que coûte, un autre Conseil national ce vendredi pour répliquer à son tour. Ce qui augure d’un rendez-vous bien chaud pour le FFS avec le risque de voir les incidents du rendez-vous qui a abouti à la mise à l’écart de Hadj Djillali se reproduire avec leur lot de violence. Amar A.


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