Les travaux lancés



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Après des tergiversations ayant duré plus de quatre ans, le projet de l’hôpital de 60 lits, dont a bénéficié la commune de Bouzeguène, vient d’être lancé.

En effet, le chantier, confié au groupe de construction Cosider et implanté au lieu-dit Imoughlawene, a enfin démarré. Le lancement des travaux de cet édifice de santé publique, qui sera construit sur une superficie de 2,4 hectares pour un délai de réalisation de 30 mois, a accusé un retard considérable suite à des oppositions et à une polémique sur le choix du terrain.

Une fois finalisé, cet hôpital contribuera, à coup sûr, à l’amélioration de la qualité des soins, des conditions d’accueil et de la prise en charge des patients. Pour mener à bien ce projet, les autorités locales de Bouzeguène ont instruit les représentants de Cosider de veiller sur le respect des délais de livraison, prévue d’ici deux ans. «Nous félicitons tous ceux qui ont œuvré pour le lancement de ce projet, en premier lieu le directeur de la santé.

Le marché a été attribué au gré à gré en présence de l’ex-wali, Mohamed Bouderbali, du DSP et de représentants de Cosider. Après quoi, nous avons délivré l’ODS», a affirmé le maire de Bouzeguène, Rachid Oudali. «Nous sommes satisfaits du lancement de ce projet qui a buté sur plusieurs entraves. L’équipe de topographie est sur le terrain, en attendant l’installation de la base de vie des ouvriers, à proximité du site d’implantation de ce projet», indique le président de l’APC.

180 milliards de centimes débloqués

«Il faut dire, ajoute l’édile communal, que cet hôpital sera un acquis pour la commune en ce sens que les malades de Bouzeguène n’auront plus à parcourir des dizaines de kilomètres jusqu’au chef-lieu ou à l’EPH de Azazga pour de simples prestations médicales».

Pour rappel, le choix de terrain sur laquelle sera érigée cette structure hospitalière a fait l’objet de plusieurs contestations par les habitants des différents villages de Bouzeguène, notamment ceux d’Illoula Oumalou, qui ont organisé, à plusieurs reprises, des mouvements de protestation, pour rejeter ce lieu d’implantation qu’ils qualifient d’«impraticable» et «difficile d’accès, notamment en hiver».

«Cet hôpital sera implanté sur un lieu perché à plus de 1 000 mètres d’altitude. Il est tout bonnement impossible d’y évacuer les malades, notamment durant la période des grandes pluies et les chutes de neige», dénonçaient les protestataires.

Après l’installation d’une commission de wilaya, composée de représentants de différentes directions de l’exécutif local, en concertation avec les représentants des comités de villages, toutes les parties concernées se sont mises d’accord et ont maintenu le choix du terrain d’assiette en question qui permettra un accès aux soins pour environ 38 000 habitants de cette région montagneuse.

A préciser que ce projet a été inscrit au titre du plan quinquennal 2015/2019. Une enveloppe financière de 180 milliards de centimes a été mobilisée pour sa réalisation. Cet hôpital comprendra un service des urgences, appelé à fonctionner 24h/24, des services de médecine générale et spécialisés, dont la pédiatrie, la gynécologie, une maternité, un bloc opératoire, en plus de services annexes, dont un bloc d’imagerie médicale et un laboratoire d’analyses.

Il sera, en sus, doté de logements d’astreinte et d’un grand parking. Après sa réception, les patients de Bouzeguène ne seront plus contraints à recourir aux centres hospitaliers limitrophes.

Aziz Alimarina


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