Des partis de l’opposition formulent une proposition de sortie de crise

Une «instance présidentielle» pour gérer la transition



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Les partis et personnalités de l’opposition qui se sont réunis, hier au siège du Front de la justice et du développement (FJD) – Adala – de Abdallah Djaballah, ont formulé une proposition pour une sortie de crise, qui débutera par une remise du pouvoir, par l’actuel chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, avant la fin de son mandat, à une «instance présidentielle» composée de «personnalités nationales crédibles, intègres et compétentes».

Dans le communiqué sanctionnant le sixième round des consultations, auxquelles ont pris part, en plus des responsables du FJD, Ali Benflis de Talaie El Hourriyet ; Tahar Benbaïbeche d’El Fadjr El Jadid (PFJ) ; Nourreddine Bahbouh de l’UFDS ; Mohand Saïd du Parti de la liberté et la justice (PLJ) ; Abdelaziz Ghermoul du Mouvement des nationalistes libres (MNL) et quelques personnalités, dont Ferrad Mohand Arezki, pour ne citer que ceux-là, il est précisé que cette période de transition ne pourrait dépasser les six mois.

Tout en réaffirmant leur soutien au mouvement populaire «qui doit maintenir la pression et faire attention aux tentatives d’affaiblissement et de récupération», les participants à ce conclave, qui a vu également la participation de deux anciens dirigeants de l’ex-FIS, en l’occurrence Kamel Guemazi et Ali Djeddi, ont appelé l’institution militaire à «satisfaire les revendications du peuple et aider à leur concrétisation dans le cadre de la légitimité populaire».

Pour ce qui est du rôle de cette «instance présidentielle», dont les membres s’engageront à ne pas se porter candidats aux futures échéances électorales, les signataires de cette déclaration ont estimé qu’elle doit se pencher sur trois tâches essentielles.

Il est question, en premier lieu, de «nommer un gouvernement de compétence nationale qui gérera les affaires courantes» et, par la suite, de «créer une instance nationale indépendante d’organisation des élections» et de «réviser la loi électorale de sorte à garantir des élections libres et transparentes». Les participants à cette réunion, qui ont décidé de nommer leurs rounds de discussion «Les assises des forces de changement pour le triomphe du choix du peuple», ont tenu, par ailleurs, à «dénoncer la campagne qu’effectue actuellement le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, à travers plusieurs pays étrangers visant à dénaturer l’élan populaire».

Il est utile de signaler, en dernier lieu, que quelques personnalités ayant pris part aux premières réunions, tels que Abderrazak Makri (MSP) ou Karim Tabou (UDS), n’ont pas assisté au conclave d’hier.


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