Exclusif. Le Pouvoir algérien à l’arraché pour octroyer à PETROFAC ses dernières affaires juteuses



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Le vent du boulet se fait sentir au niveau du pouvoir algérien et d’immenses pressions sont faites à SONATRACH pour octroyer en ses journées de manifestation du peuple Algérien les dernières affaires qui seraient une aubaine pour certaines multinationales très controversées et traînant derrière elles une réputation sulfureuse.

Il s’agit surtout de la nouvelle raffinerie de Hassi Messaoud, un projet de 4 Milliards de dollars et du champ gazier d’Ain Tsila, un projet de 1 Milliard de dollars. Sur ces 2 projets, PETROFAC est moins disant et fait pression pour les obtenir avant la prochaine élection Présidentielle dont la date n’a pas encore été fixée.

Le contrat d’une valeur de 1 Milliard de dollars pour le champ gazier vient d’ailleurs d’être signé le Mercredi 13 Mars 2019 à Alger au siège de notre société nationale entre PETROFAC et le Groupement ISARENE comprenant SONATRACH et la société britannique PETROCELTIC, et cela en présence de l’ensemble du staff de SONATRACH.

Maintenant, le contrat pour la raffinerie de Hassi Messaoud de 4 Milliards de Dollars se précise ! Cela serait le plus beau coup pour PETROFAC en Algérie. En effet, PETROFAC a pris la place de SAIPEM depuis son départ et a signé 8 gros contrats clé en main en Algérie pour environ 9 Milliards de dollars ces dix dernières années.

Pour rappel, le Serious Fraud Office a révélé de très graves accusations contre PETROFAC, portées devant un tribunal contre David Lufkin, ancien haut dirigeant de Petrofac. Le Serious Fraud Office (SFO) est une agence du Gouvernement du Royaume-Uni, dépendant du ministère de la justice.

Le dirigeant actuel est Ayman Asfari, qui a été arrêté aussi et a fait parler de lui dernièrement en jouant avec les actions de SAIPEM, société de sinistre réputation aussi en Algérie. En effet, le même jour que la signature du contrat Isarene, le 13 Mars 2019, un tribunal de Rome a confirmé l’amende imposée à Ayman Asfari, PDG de Petrofac, par le groupe de surveillance des marchés italiens Consob pour des délits d’initié sur des actions de Saipem, a annoncé mercredi un porte-parole de la société britannique de services pétroliers.

Asfari, PDG de Petrofac depuis 2002, aurait réalisé un bénéfice en achetant des actions du pétrolier italien juste avant que son PDG de l’époque, Pietro Franco Tali, démissionne à la suite d’une enquête de corruption, suite au fameux scandale Saipem Algérie. Tali a annoncé qu’il quittait ses fonctions de PDG de Saipem dans une déclaration publiée le 5 décembre 2012, déclenchant une réaction du cours des actions. En 2017, Consob a infligé une amende de 300 000 euros (339 000 dollars) à Asfari et saisi des avoirs d’une valeur d’environ 385 000 euros. Le 13 Mars 2019, cette amende a été confirmée, selon l’agence de presse Reuters.

La question qui se pose : cette société, qui est maintenant black-listée dans différents pays comme l’Arabie Saoudite ou l’Iraq, peut-elle continuer à prendre impunément des contrats en Algérie et dans les conditions troublantes que l’on connaît ?


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